A la descente de l'avion, un contrôle sanitaire draconien m'attend. L'agent ausculte les chaussures de randonnée et confisque ma tente pour vérifier qu'aucune motte de terre ne souille les piquets. Je rencontre un français et un belge avec qui je passe l'après-midi et nous atterissons dans une auberge de jeunesse. Au nombre de brochures qui pendent sur les murs de la guesthouse, on comprend que la Nouvelle-Zélande est extrêmement bien rôdée pour le tourisme. C'est sans doute ici que le nomadisme moderne a été inventé et n'a cessé de s'améliorer.
12 heures de décalage horaire, difficile de partir plus loin à part embarquer sur un bateau et aller encore plus à l'est. Je suis exactement à l'autre bout de la planète, en bas à droite sur la carte de géographie. La Nouvelle-Zélande est un pays qui resterait parfaitement inconnu pour beaucoup s'il n'abritait pas la meilleure équipe du monde de rugby. Malgré l'exploit récent des coqs français lors de la coupe du monde, cette petite île de 4 millions d'habitants vie au rythme du rugby, de ses équipes provinciales comme les Auckland Blues ou les Wellington Hurricanes.
Dans une librairie, l'autobiographie de Tana Umaga a son stand et je m'empresse de la feuilleter. Il y mentionne la ferveur du public toulonnais et 2 belles photos agrémentent la lecture. Pour sûr, les habitants du pays du long nuage blanc sauront placer la rade toulonnaise au sud-est de la France.
Après plusieurs mois de vie décousue, je retrouve une atmosphère plus européenne, un pays où on respecte les signalisations routières et où le klaxon ne sert qu'en cas d'impérieuse nécessité. La ville d'Auckland est calme avec un trafic routier peu élevé.
Je quitte l'auberge de jeunesse pour retrouver mes hôtes Couch Surfing qui m'hébergeront pour 2 nuits. Jenny et Tamz m'accueillent avec un grand sourire et je me sens comme à la maison. Une autre invitée est également là avec qui, le lendemain, partons visiter Auckland. Le port et ses bateaux de l'America's cup, la rue marchande de Queen street et la sky tower depuis laquelle on peut se jeter pendu à un fil.

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En rentrant, je retrouve mon frérot que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois et que je suis content de retrouver. Il a loué une petite voiture qui nous facilitera les déplacements et a concocté un programme chargé. Il y a toutes ces activités qui font languir et qui répondent aux noms barbares de : bungie-jump (saut à l'élastique), cave-abseiling (sorte de spéléologie), hydrospeed jet (bateau surpuissant qui remonte les cours d'eau), rafting, kayak, tramping (randonnée), sky diving (saut en chute libre) et le zorbing (dévaler les pentes dans un gros ballon). Les activités sont chères mais on va certainement en accrocher quelques-unes à notre palmarès. C'est parti pour un mois d'aventures au pays des kiwis !