paroles du bout du monde

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Irlande 2006

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samedi 2 décembre 2006

Dublin, Guinness et Temple Bar

Dublin, le trépidant, est une ville accueillante à l’atmosphère paisible. Une population cosmopolite déambule dans les rues ; et les pubs (« peub » à l’anglaise) étouffent de monde particulièrement à Temple Bar, un quartier dédié à la fête et à la bonne ambiance. Que dire sur les pubs ? Véritable symbole de l’âme irlandaise, il s’agit d’un lieu de rencontre et de détente avant tout. Que ce soit pour écouter de la musique traditionnelle, se détendre après la journée de travail, refaire le monde autour d’une bière ou regarder un match de football entre amis, les raisons pleuvent. Mais pourquoi tant d’engouement pour les pubs ? Parce que c’est de la Guinness qui coule dans ses veines ! Et la Guinness est bien plus qu’une bière, c’est une institution, une fierté nationale et une source d’énergie formidable à en croire les panneaux publicitaires. C’est dans cette ambiance chaleureuse, cette joie de vie contagieuse que je passe la fin de mon voyage.
Quelques publicités Guinness :

vendredi 1 décembre 2006

Les imposantes falaises de Moher

Les falaises de Moher, à quelques kilomètres de Doolin, sont normalement accessibles à pied depuis le village mais la pluie dense rendrait la marche peu agréable et dangereuse par endroits. Une route goudronnée et un parking à proximité sont la solution alternative au sentier de randonnée pour les paresseux ou les pressés. J’opte pour cet accès. Depuis le visitors centre, accolé au parking, quelques marches mènent à un point de vue des falaises. Le mauvais temps n’a pas découragé les plus téméraires et les falaises, massives et raides, captent toutes les attentions ; l’océan en contrebas semble impuissant face cette barrière rocheuse. La visite est toutefois frustrante car on ne peut pas s’approcher au bord des falaises, elles font partie d’une propriété privée et la partie publique a été aménagée - une palissade en pierre décourage les touristes de s’aventurer plus loin. Le spectacle reste grandiose et la pluie sans effets sur ce panorama.

Je quitte ce dernier coin de nature pour me diriger vers Dublin à plusieurs heures de là. Une longue traversée de l’île de la côte ouest vers la côte est.

mercredi 29 novembre 2006

terres brulées... c'est le décor du Connemara

Malgré un excellent petit déjeuner et une atmosphère conviviale et chaleureuse, je reprends la route vers l'abbaye de Kylemore. Nichée dans une agréable forêt, l'abbaye est un ancien château qui cotoie les eaux tranquilles d'un lac. Le souffle du vent dans les branchages et les gouttes de pluie qui heurtent la surface lisse du lac sont les seules manifestations sonores qui animent les lieux.

Un peu plus tard je fais une courte promenade dans les paysages chaotiques du parc national du Connemara. Les tourbières sont omniprésentes et ce n'est pas l'endroit le plus hospitalier pour vivre.

80% des terres sont incultivables, la météo est particulièrement difficile avec vents et pluies incessants à cette période de l'année. On peut comprendre l'exode rural et le confort de la ville. Pourtant de nombreuses familles vivent encore ici perpétuant la tradition irlandaise. Je n'ai pas eu le temps de m'imprégner de cette région que je décide de me rendre au sud de Galway à mi-chemin entre le Burren et les falaises de Moher, fin de mon périple dans la nature irlandaise avant de regagner le trépidant Dublin et ses nombreux pubs.

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