paroles du bout du monde

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Keyword - couleurs africaines -

Fil des billets

dimanche 3 août 2008

trop court séjour à Tsitsikamma

Le périple touche à sa fin et malgré tous les beaux paysages que nous avons vu pendant ces presque 2 mois, l'envie insatiable d'en vouloir plus, d'aller à la rencontre de terres inconnues, nous démange toujours autant. Et pendant cette escapade africaine, une des composantes du voyage que nous avons involontairement négligée a été la randonnée. Élément essentiel pour vivre au rythme de la nature et des hommes qu'on croise au détour d'un sentier et qu'on interpelle parfois pour partager une tranche de vie.
L'otter trail dans le parc national de Tsitsikamma - un sentier côtier de 5 jours - a de quoi nourrir quelques regrets. Nous marchons seulement 3 heures sur ce tracé et le désir d'avancer plus loin se ressent. Dans l'océan, en contrebas, une colonie de dauphins jouent avec les vagues joliment arrondies. De rares apparitions de baleines à bosse forcent la halte ; nous admirons leurs puissants jets d'eau qui fendent la surface. Elles vont et viennent sans se soucier des badauds assis sur les rochers. Badauds nous resterons jusqu'à notre retour au parking.

IMG_4404-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4406-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4408-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4409-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4413-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4414-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4417-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4422-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4423-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4429-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4430-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4431-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4434-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4436-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4439-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4455R-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4457-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4464R-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4464aR-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4467-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4472-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4482-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4484-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4488-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4488a-tsitsikamma_otter_trail.JPG
IMG_4489-tsitsikamma_otter_trail.JPG
Après les paysages côtiers, nous nous dirigeons vers le pont Bloukrans. Un pont quelconque que des milliers de véhicules empruntent chaque jour. Mais sous l'activité routière, entre deux blocs de béton armé, le pont atteint son heure de gloire. Un titre mondial à la clé, celui de saut à l'élastique le plus haut du monde. 216 mètres de pure adrénaline.
La marche d'approche, avec la sensation d'avoir les pieds dans le vide, campe le décor. Puis on débouche sur une large plate-forme bétonnée. Des rambardes sécurisent tout le périmètre sauf à un endroit... Raccourci pour rejoindre le bas de la vallée. L'attente semble interminable et quelque peu stressante en voyant le visage des autres fous équipés d'un harnais. Mon tour arrive. On m'équipe et me positionne sur le bord du parapet avec les orteils qui dépassent. C'est haut... Très haut. Sentiment masochiste d'avoir payé très cher pour me trouver dans cette situation inconfortable. Les bras tendus, le souffle court et le regard dirigé vers l'horizon. Je me jette. La chute semble interminable, décharge d'adrénaline maximale. Quelques secondes uniques de plaisir indescriptible.

IMG_4495-bungy-jump-bloukrans-bridge.JPG


IMG_4495a-bungy-jump-bloukrans-bridge.JPG
IMG_4495b-bungy-jump-bloukrans-bridge.JPG

jeudi 31 juillet 2008

randonnée au Lesotho

Depuis notre retour en Afrique du sud notre parcours a sillonné principalement la province du Kwazulu-Natal. Cette région, dont sont originaires les zoulous, collectionne des joyaux inestimables sur terre ou dans l'eau. Pour achever notre panorama du Zululand, nous quittons le littoral pour les hauteurs du Drakensberg. Un chaîne de montagnes partagée avec le Lesotho. Un pays complètement ceinturé par l'Afrique du sud. Le Sani Pass au sud du massif sonne bien. Nous partons à sa rencontre mais pour l'occasion nous laissons notre voiture au bas de la vallée pour un 4x4 bien plus adapté. Les virages en épingles à cheveux dessinent une piste qui zigzague en montant dans la vallée. Les roches proéminentes constellent le parcours. L'habitacle du tout-terrain balance de tous les côtés. 40 minutes pour couvrir 8 kilomètres. Le poste frontière du Lesotho clôt l'ascension. Une lande désolée balayée par un vent qui nous gifle le visage.
Nous débutons notre courte randonnée jusqu'au pic d'Hogson. Un promontoire avec une vue à 360°. En contrebas, la piste qui fend la vallée jusqu'au Sani Pass, tout autour la roche stérile et découpée du Drakensberg. Unicolore, massive et immobile. On se sent loin de la profusion de couleurs, de la vivacité et de la délicatesse du récif corallien qui nous servait de décor quelques jours plus tôt. Ainsi se résument les extrémités du Kwazulu-Natal. Un jour à bronzer au bord de l'eau et le lendemain à s'emmitoufler chaudement pour lutter contre le froid de la montagne.

IMG_4302-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4303-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4304-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4308-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4309-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4310-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4311-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4314-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4315-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4320-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4337-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4350-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4352-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4355-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4356-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4357-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4370-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4374-drakensberg-sani-pass.JPG
IMG_4376-drakensberg-sani-pass.JPG

samedi 26 juillet 2008

sur terre et dans l'eau à St Lucia

Comment concilier dans la même journée la chasse visuelle d'animaux terrestres à l'apparence quelquefois antédiluvienne à l'envie de passer un masque et un tuba pour espionner les créatures sous-marines ? L'Afrique du Sud détient la réponse et n'a pas fini de nous étonner sur sa diversité.
Nous débarquons dans le village touristique de St Lucia où nous atterrissons dans un chouette guesthouse du nom de Blou house backpacker. Au fond du jardin les mangoustes se disputent les fruits de la passion que les singes Vervet ont gaspillés.
St Lucia et le lac éponyme dessinent un large estuaire – le plus grand d'Afrique - propice à la vie animale. Oiseaux et mammifères résident dans le parc ceinturant le lac. La savane a disparu et des arbres ont poussé. Malgré le changement d'habitat, une variété d'animaux a su s'y adapter. Rhinocéros, koudous, léopards, zèbres et gnous ont élu domicile dans cette luxuriante contrée. L'objectif avoué des dirigeants du parc est de recréer les vagues de migrations animales d'antan lorsque gnous et autres quittaient les montagnes Lebombo pour s'acheminer vers la zone humide de St Lucia.
Avant de pénétrer l'enceinte du parc, au bout de l'estuaire, le propriétaire du guesthouse nous a promis des hippopotames. Mieux vaut faire confiance aux locaux qu'au guide papier, il ne s'était pas trompé.

IMG_3829.JPG
IMG_3831.JPG
IMG_3833.JPG
IMG_3838.JPG
IMG_3841.JPG
Suite à cette mise en bouche, nous filons vers cap Vidal, à 35km du village. Le propriétaire, encore lui, nous avez annoncé la chose suivante : « sur la route qui mène à cap Vidal, vous verrez toutes sortes d'animaux dont des rhinos, une fois arrivé au bout de la route, vous enfilez masque et tuba pour voir les poissons colorés du récif avant de revenir à St Lucia ». Son discours ressemblait à la légende alléchante d'une brochure touristique. Pourtant, il avait encore raison.
Sous l'eau :

IMG_3851.JPG
IMG_3860.JPG
IMG_3865.JPG
IMG_3889.JPG
IMG_3896.JPG
IMG_3899.JPG
IMG_3908.JPG
IMG_3930.JPG
IMG_3959R.JPG
IMG_3978.JPG
et quelques heures plus tard, sur terre :

IMG_3981.JPG
IMG_4000.JPG
IMG_4002.JPG
IMG_4006R.JPG
St Lucia, une des bonnes trouvailles de notre périple sud-africain.

- page 1 de 7