la rivière de lave du volcan Pacaya
Par dorian le mardi 9 décembre 2008, 14:48 - TDM2-Guatemala - Lien permanent
A première vue, le nom du volcan Pacaya n'évoque pas grand chose et paraît insignifiant à côté des prestigieux Stromboli, Etna, Kilauea ou Krakatau. Malheureusement pour ces derniers, les lois sécuritaires des pays entravent le visiteur lambda de se rendre au chevet du magma en fusion. Certains crieront à l'inconscience mais avec le Pacaya, on peut s'approcher de la lave à s'en brûler la peau. L'excursion commence en minivan au départ d'Antigua jusqu'à l'entrée du parc. Nous descendons de la navette pour une petite randonnée qui traverse une forêt ouverte et débouche sur un point de vue où le cône sombre du mont Agua éventre l'horizon. L'herbe se raréfie et de gros grains volcaniques s'empilent sur le flanc d'accès au volcan. A l'instar d'une dune de sable, nos pieds sombrent, la montée se durcit et l'équilibre se met à chanceler. Nous suivons la coulée de la veille, encore chaude. Des filaments translucides prolongent la roche aux teintes brillantes et violacées. La chaleur monte, jusqu'à devenir insoutenable. La lave coule à quelques mètres. Un torrent magmatique sort du volcan et part mourir à ses pieds. En fonction du courant d'air, la chaleur atroce nous cuit le visage. Séance naturelle de sauna avant de rentrer dans l'atmosphère plus rafraîchissante d'Antigua.
Une façade rouge brutalement remplacée par un pan jaune avant de virer au bleu pastel. Les rues d'Antigua ravivent les pensées ternies par les rues insipides de Guatemala city. Tout le centre historique d'Antigua a été inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Le découpage en blocs, typique des villes du nouveau monde, ne déroge pas mais les peintres ont donné la touche finale aux rues. Et le résultat aguiche, pousse à la consommation de parcourir un bloc de plus pour voir ce qui se passe à l'angle de la rue suivante. Une balade citadine revigorante.
Commentaires
Hello Dorian,
Bon je t'ai vu avec des raies, des bateaux, des trains, des motos, des pédalos (non?) j'espère que je te verrai avec le moyen de locomotion que tu veux venir manger des supions à la maison... j'en profiterai pour te vanter les mérites et les avantages du scooter des villes...
Moi qui jouait au foot dans les rues voilà ti pas que je risque de putter sur le green avec un handicap de 69 (chiffre totalement au hasard).
Et faudra qu'on parle parce que Mel veut me faire faire ...du golf
Et puis il est temps que je te revoies car j'ai gardé plein pleiiiiiiin de fichiers de fesses pour qu'on compare un peu les tiens & les miens.
Bon allez bon vent comme dit Georges Pernoud et à bientôt :)
salut Alex, comme tu habites pas loin, je je viendrai à pied pour goûter tes supions. Et comme l'a expérimenté l'alchimiste de Paulo Coelho, il faut parfois faire de long voyage pour se rendre compte que notre bonheur est juste à côté. Pour ce qui est du scooter, j'avoue que ca me tente aussi, il faut juste que j'économise un peu et que je ne dépense pas cette somme dans un voyage (ce qui n'est pas gagné). Un petit mot à propos du golf, si tu vas t'entrainer à Valgarde, ne tape pas trop fort sur le practice car ma grand-mère habite juste derrière. Quand aux fichiers censurés, je vais pouvoir en trouver quelques-uns entre mes photos du tour du monde. C'est la magie des fichiers électroniques ! A bientôt et félicitations pour votre mariage. Armelle m'a raconté. J'étais en repérage de lieux idylliques.