Une des plus grandes œuvres humaines jamais construites gravite à une dizaine de kilomètres de Panama City. Débutée par une entreprise française et achevée par les américains au début du XXe siècle, ce n'est pas moins de 200 millions de tonnes de roche qui ont été extraits pour bâtir le canal de Panama. Il faut rendre hommage aux ouvriers provenant pour la plupart de Antilles, sans qui, la réalisation de ce projet pharaonique serait restée dans la tête de dirigeants mégalomanes.
L'œuvre compte 2 files de 3 écluses géantes. Et pour passer il faut que la coque du navire réponde à la norme Panamax à savoir environ 300m de long pour 30m de large. Des dimensions qui ne semblaient pas atteignables lors de l'inauguration du canal il y a près d'un siècle. Mais les données ont changées et le gouvernement panaméen, qui a repris la souveraineté du canal le 1er janvier 2000, prévoit d'injecter plusieurs milliards de dollars dans son agrandissement afin de doubler la capacité des porte-conteneurs et faire les yeux doux aux armateurs pour franchir le pays.
Aujourd'hui, un paquebot de croisière se présente face à la première écluse, l'écluse de Miraflores. Pas moins de 2500 personnes à bord et de nombreux badauds apprécient les jeux de vannes faisant monter et descendre le mastodonte des mers. Un passage relativement rapide qui coûtera la modique somme de 275 000 $. Une goutte d'eau dans un océan à l'image de l'immensité terrestre qui entoure le canal.
Keyword - balade en bateau -
dimanche 14 décembre 2008
Quand les paquebots traversent le canal de Panama
Par dorian le dimanche 14 décembre 2008, 05:05 - TDM2-Panama
vendredi 12 décembre 2008
sur les eaux du lac Atitlan
Par dorian le vendredi 12 décembre 2008, 08:59 - TDM2-Guatemala
Humboldt ne s'était pas trompé. Les eaux calmes du lac Atitlan décorées de ses majestueux volcans promettent un voyage émotionnel hors du commun. Sur ses rives, les artistes en mal d'inspiration retrouvent leur muse et les voyageurs trop pressés se figent quelques jours pour recharger leurs batteries. Je m'assoie sur la plage de galets sales et porte mon regard sur les vaguelettes qui frémissent à la surface de l'eau. Je fais ricocher quelques cailloux et mes yeux se perdent au loin pour suivre les contours épurés des volcans Toliman, Atitlan et San Pedro. Je vis intensément mon dernier lieu guatémaltèque puisque demain je pars pour le Panama et une escale de seulement 3 jours. J'avais prévu de passer plus de temps là-bas mais le nord de l'Amérique centrale m'a apporté tant de richesses sensorielles que j'y suis resté et ainsi reporté la visite du Panama et du Costa Rica pour un autre voyage.
Le Guatemala est un pays fantastique. Malgré la psychose rôdant autour de l'insécurité de ses villes et de ses terres reculées, la rencontre de son peuple, extrêmement gentil et accueillant, me marque profondément et laisse des traces indélébiles dans ma mémoire.
Sur le bateau qui relie les villages côtiers du lac, je fais la connaissance de deux guatémaltèques. Ce genre de rencontre qui ne se prend pas en photo, qui ne se raconte que difficilement mais qui se vit pleinement. Quoi de mieux pour résumer un séjour merveilleux où, la bonne humeur des échanges verbaux se détache d'un paysage fabuleusement beau.
mardi 2 décembre 2008
sur la barrière de corail de Belize
Par dorian le mardi 2 décembre 2008, 14:04 - TDM2-Belize
Malgré l'étroitesse de sa superficie, le Belize détient la seconde plus longue barrière de corail au monde après celle d'Australie. A l'écart de son littoral, les caprices de la géologie ont donné vie à un assortiment d'îles plus ou moins allongées qui sont connues localement sous le nom de « cayes ». Depuis Belize city, la capitale économique du pays, je prends une navette qui me débarque à Caye Caulker à une heure de là. Un petit village de pêcheurs qui a mué en un lieu de vacances destiné aux routards au budget modeste. Les rues poussiéreuses quadrillent ce hameau où s'entassent hotels, restaurants et clubs de plongée.
La plongée qu'elle soit en bouteille ou masque-tuba est l'un des attraits majeurs de cette île, car côté plages, elles sont inexistantes. C'est ainsi qu'auprès du club Frenchie's divers, je réserve une excursion de 3 plongées pour le lendemain.
A deux heures de bateau, la nature nous réserve une de ses bizarreries ; un cercle parfait d'un bleu intense qui se détache du turquoise alentours. Une vue du ciel et cette curiosité prend toute sa dimension. Mais tout ne se passe pas uniquement dans les airs car les profondeurs de ce trou bleu, d'un diamètre de 100m et d'une profondeur de 130m, agissent également comme un aimant à plongeurs ; un mur à la verticalité effarante cachant une grotte sous-marine à -40m. Dans cette cavité, jadis à l'air libre, se sont formées des stalagmites titanesques de plusieurs mètres de hauteur. Au loin, des requins gris du récif semblent prisonniers du piège aquatique tendu par le trou bleu. Une plongée malheureusement bien trop courte mais riche au niveau émotionnel.
Avant de rentrer, deux autres plongées complètent le programme. Half Moon Wall et The Aquarium ainsi qu'une pause sur une île paradisiaque, Half Moon Caye. Tortues, raies, barracudas s'expriment dans cet éden sous-marin qui justifient bien les deux heures de trajet sur une mer mouvementée.
(image empruntée à National Geographic)
Et pour terminer sur une note harmonieuse mon tour du monde en plongées, je prends mes dernières bouffées d'air comprimé dans la réserve marine d'Hol Chan. Je reste de longues minutes en admiration devant des raies-aigles tachetées. Le genre d'animal fabuleux qui alimente ma passion et le désir de fusionner avec l'univers aquatique.
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