paroles du bout du monde

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TDM2-Hawaï

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jeudi 6 novembre 2008

Plongée nocturne avec les raies mantas

Pour ces 2 derniers jours sur la grande terre hawaïenne, j'ai loué un véhicule, un Chrysler PT Cruiser. Je me rends sur la côte ouest où, près de l'aéroport, pendant la valse aérienne des jumbo jet, une poignée de bateaux s'agglutinent dans une petite baie où ils ont développé une activité singulière, la plongée nocturne avec les raies mantas. C'est précisément où je serai ce soir. En route, je fais un détour par la plage de sable noir où reposent les tortues. Elles ne sont que 3 aujourd'hui mais ma joie de les approcher est identique à la veille. Je ne peux m'attarder car la route est encore longue vers Kailua. 1H30 plus tard, j'arrive au centre de plongée où je remplis les différentes formalités. Le prix est exorbitant, il s'élève à 170$ pour 2 plongées. J'ai rendez-vous à 15h au bateau où l'équipage accueille les plongeurs du jour. En route une famille de dauphins nous offre un spectacle de voltiges aériennes. Une mise en bouche savoureuse précédant notre immersion.

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Après le briefing nous nous mettons à l'eau pour la première plongée. Une immersion fade, loin des merveilles de l'océan indien. Mais l'intérêt se concentre sur la deuxième plongée. Le crépuscule nous motive à nous rééquiper et armé d'une lampe, on saute à l'eau. Une caisse munie de plusieurs phares a été positionnée à 10 m de profondeur et éclaire la surface. Différentes séries de plongeurs viennent s'agenouiller autour de cet amer lumineux et chacun oriente sa lampe vers la surface. Cette amas de lumière attire des essaims de plancton dont les raies mantas sont friandes. Après 20 minutes d'une vaine attente, le moniteur décide de passer au plan B avec une plongée nocturne normale lorsqu'un des plongeurs agite sa lampe et tous nos regards se tournent. Le diable des mers vole vers le puits de lumière. Nos respirations se coupent l'instant de cette danse planante. La créature fera deux autres passages avant de disparaître dans le bleu obscur. Nous attendrons vainement son retour ou l'apparition d'une de ses consœurs. On remonte sur le bateau contents de cette brève apparition lorsque une autre raie vient flirter la coque du navire. Chacun de nous est ravi de cette double rencontre tandis que nous rentrons au port sous un ciel étoilé.



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mercredi 5 novembre 2008

des tortues et du sable vert


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Big Island réserve son lot de surprises. Sur la côte sud, nous faisons un détour pour caresser le sable noir de la plage de Panu'ulu. Mais, ce jour, de paisibles habitants ont investi les lieux. 4 tortues vertes se prélassent. Un moment intime et une chance appréciable de les voir de si près après les avoir contemplé sous l'eau à plusieurs reprises. Dans un effort atroce, contrastant avec leur nage harmonieuse, elles se hissent sur cette plage. Le bas de leur carapace et leurs pattes laissent un sillon dans le sable sombre. Epuisées, elles laissent aller leur lourde tête sur un côté et ne prêtent guère attention aux badauds venus les observer.

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Je ne veux plus partir mais Cho et Hé souhaitent découvrir le point sud de l'île qui en fait également le point le plus méridional des Etats-Unis. Après plusieurs photos, nous garons notre Jeep et marchons vers l'est. Trois quart d'heure pour nous rendre sur une plage. Mais pourquoi marcher autant de temps pour voir une bande de sable tandis que de magnifiques croissants facilement accessibles s'égrènent tout autour de l'île ? Parce que cette plage est particulière, faite en majeure partie de cristaux d'olivine. Et loin des couleurs habituelles d'une plage classique, ici, le sable est... vert ! Je ramasse une poignée de ce précieux mélange et fait miroiter les particules au soleil et pas de doute, c'est bien vert ! Mais, l'état défend les collectionneurs de sable de puiser ce précieux joyau. Il en coûtera une amende de 500$. On étend nos serviettes sur ce sol verdâtre et continuons à regarder de façon perplexe cet étrange sable.

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mardi 4 novembre 2008

grand angle sur Big Island


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On délaisse les volcans pour la route côtière. On souhaite parcourir le nord et l'est de l'île en espérant dénicher des plages paradisiaques ou des points de vue à couper le souffle. Notre Jeep navigue sur le ruban bitumineux qui jongle entre plages et falaises. Dans les failles des parois abruptes, les vallées emprisonnent une végétation touffue qui glisse vers l'océan. La vallée de Polulu au nord rivalisent avec la vallée de Waipio au sud. Nos yeux se perdent dans l'immensité des paysages et tout en bas, lorsque l'eau rencontre la roche, elle meurt en une écume blanche. Nous reprenons la route pour nous aventurer dans les terres pour quelques heures. Le décor change si vite, nous voilà dans la forêt tropicale. Mais notre présence n'est pas le fruit du hasard, c'est pour rencontrer quelques particules d'eau suicidaires qui font le grand saut du haut d'une falaise, les chutes d'Akaka.

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