Je ferme la porte de ma chambre et descends sur Broadway, un nom mythique. Je bifurque sur la gauche et continue sur les trottoirs de la 5e puis Madison Avenue, tout autant mythiques. Quelques pas plus loin, c'est un kaléidoscope de couleurs qui anime Times Square. Je reprends la route, me faufile entre les New-yorkais pressés pour gagner le quartier financier situé au sud de l'île de Manhattan. Je longe Wall Street avant de remonter vers la zone aseptisée où il y a 8 ans se dressaient les tours jumelles du World Trade Center. En raison de la crise économique mondiale, les soldes ont lieu exceptionnellement avant Noël afin de booster la consommation des ménages. Une des devantures affiche une pancarte « Recession Special » et vends des costumes pour 60$. New-York, c'est l'état dans l'état. Les extrêmes se flirtent dans l'ignorance l'un de l'autre, le golden boy qui brasse des millions et le clochard qui lutte contre le froid de l'hiver. Mes pieds côtoient les taxis jaunes et mes yeux glissent sur les lignes interminables des gratte-ciels. New-York, c'est aussi un symbole de communautés hétéroclites qui vivent ensemble. Pas moins de 80 langues y sont parlées et en traversant la rue, je passe de Little Italy à Chinatown.
Pour annoncer les fêtes de fin d'année et couper brutalement mes 6 mois de vie en maillot de bain et en tongs, la neige s'est invitée. De légers flocons tombent par milliers et couvrent Central Park.
Pendant ce voyage, il y a des villes que j'ai fuit volontiers après quelques heures et il y en a d'autres, comme celle-ci, où je ne suis pas resté assez. J'ai l'impression d'avoir survolé ses rues et bâclé mon expérience. Mais c'est sans doute la quintessence de ces grandes villes qui attirent tant de monde et qu'on aimerait découvrir plus longtemps. Mon tour du monde prend fin dans l'impersonnalité d'une mégalopole. Je redeviens monsieur tout le monde avec ce petit pincement au cœur d'avoir vécu une sacrée belle aventure.
Keyword - balade citadine -
samedi 20 décembre 2008
dans les rues enneigées de New-York
Par dorian le samedi 20 décembre 2008, 15:24 - TDM2-Etats-Unis
samedi 20 septembre 2008
Dans le port de Sydney
Par dorian le samedi 20 septembre 2008, 17:15 - TDM2-Australie
Bye Bye Asie accueillante et enivrante, je pose le pied en Australie pour une courte halte de 2 nuits dans la ville de Sydney. Je dépose mon sac à l'auberge de jeunesse et part me promener sur Darling Harbour qui concentre restaurants, bars et activités touristiques tels que l'aquarium de Sydney ou le musée maritime. Mais mon regard et mes pas fuient vers le nord. J'ai hâte de me retrouver le long de la jetée pour contempler 2 monuments qui symbolisent Sydney. Je lève les yeux sur ma gauche et la structure métallique du Harbour Brigde me domine de toute sa noblesse. Je tourne la tête sur ma droite et les dômes de l'Opera House en forme de voiles gonflées par les vents ou de coquillages marquent merveilleusement la fin du quai. Je m'assois sur les marches de l'édifice dédié à la musique et me détends en observant les aller et venues des bateaux qui distribuent leur flot de passagers aux quatre coins de la ville.
Je prends mon billet pour l'autre rive. De ce côté, la vue est différente. L'Opera House termine harmonieusement l'horizon haché dessiné par les gratte-ciel de la ville. Dans ce quartier à l'atmosphère feutrée, au nord de Sydney, de vastes résidences s'étendent. Un goût de tranquillité à cinq minutes du cœur de la ville. Aussi incroyable que ça puisse paraître, je marche sur une plage déserte en plein Sydney. Je me faufile dans les ruelles des copropriétés en direction du Harbour Bridge. Le crépuscule s'annonce, les premières lumières artificielles s'allument jusqu'à couvrir la cité d'un halo étincelant. Le panorama est encore plus attrayant, les lignes géométriques se fondent dans la nuit pour ne laisser surgir que ces impressions lumineuses. C'est beau une ville la nuit.
Je ne pouvais quitter Sydney sans voir quelques spécimens des animaux bizarres et endémiques qui peuplent le sol ou les eaux australiennes. Je me rends au vivarium où de nombreux animaux sont malheureusement enfermés. Même si ça reste le moyen le plus facile pour se familiariser avec tous ces êtres vivants. Koala, ornithorynque, kangourou, wombat, iguane à collerette, tout y passe. Sans oublier que l'Australie abrite l'araignée et le serpent le plus dangereux au monde.
vendredi 5 septembre 2008
la ville multiethnique de Kuala Lumpur
Par dorian le vendredi 5 septembre 2008, 19:46 - TDM2-Malaisie
Je débarque dans la capitale malaisienne sans vraiment savoir ce qui m'attend. Je vais y découvrir une ville faite de contrastes, entre traditions et modernité, entre hommes pressés en costume trois pièces et forte dominance musulmane qui rythme la vie de la majorité des citadins. Ma balade commence dans la rue Petaling, épine dorsale du district de Chinatown où les ventes de tee-shirts contrefaits croisent les faux parfums et les copies de sacs à main. Des stands enfumés, bondés de nourriture et où l'on vient manger à toute heure, comblent les interstices de la rue. A quelques pas, je change de trottoir et m'immerge dans une autre culture en traversant le quartier de little India, un marché coloré où s'échangent toute sorte de fleurs ou autres saris. Il n'est pas rare d'entendre parler chinois, hindi ou anglais dans ces rues bouillonnantes car la société malaisienne est un melting pot de différentes vagues d'immigrations qui se sont peu à peu intégrées à la population locale. Ces quartiers à expansion horizontale se détachent des néo gratte-ciels qui ont jailli du sol çà et là et aux murs desquels de longs drapeaux nationaux pendent fièrement. Verticalité vertigineuse, synonyme d'un pays qui se développe rapidement. Beaucoup parlent de Malaysia 2020, un projet démarré au début des années 70 qui prévoit de transformer profondément le pays sur 50 ans. L'objectif est que la Malaisie soit un pays développé à l'horizon 2020. Mais ce projet, d'essor social et économique avant tout, ne mûrit pas au détriment de ses racines, notamment religieuses. De nombreuses mosquées s'égrainent dans toute la ville. Et la ferveur à l'heure de la prière est particulièrement saisissante.
Un des moments phare de ma visite se joue au pied des tours Petronas du groupe pétrolifère éponyme. Le symbole d'une ville et de tout un pays. De nombreux éléments dans sa construction et son architecture sont attachés à l'Islam, avec une structure pentagonale à certains endroits en référence aux 5 piliers de la religion. Ce monument culmine à 452m, une hauteur ahurissante qui a porté pendant plusieurs années le titre de gratte-ciel le plus haut du monde avant qu'il ne soit détrôné par la tour 101 de Taipei à Taïwan. Elle conserve néanmoins le titre mondial de plus haute double structure. Un géant colossal fait de béton et d'acier qui se pare de teintes phosphorescentes quand vient la nuit.
A une demi-heure au nord de la capitale, je termine ma visite de Kuala Lumpur et de ses alentours en grimpant les 273 escaliers qui me séparent des grottes Batu. Une immense cavité qui abrite un temple hindou et attire aussi bien touristes que fidèles.
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