Malgré l'étroitesse de sa superficie, le Belize détient la seconde plus longue barrière de corail au monde après celle d'Australie. A l'écart de son littoral, les caprices de la géologie ont donné vie à un assortiment d'îles plus ou moins allongées qui sont connues localement sous le nom de « cayes ». Depuis Belize city, la capitale économique du pays, je prends une navette qui me débarque à Caye Caulker à une heure de là. Un petit village de pêcheurs qui a mué en un lieu de vacances destiné aux routards au budget modeste. Les rues poussiéreuses quadrillent ce hameau où s'entassent hotels, restaurants et clubs de plongée.
La plongée qu'elle soit en bouteille ou masque-tuba est l'un des attraits majeurs de cette île, car côté plages, elles sont inexistantes. C'est ainsi qu'auprès du club Frenchie's divers, je réserve une excursion de 3 plongées pour le lendemain.
A deux heures de bateau, la nature nous réserve une de ses bizarreries ; un cercle parfait d'un bleu intense qui se détache du turquoise alentours. Une vue du ciel et cette curiosité prend toute sa dimension. Mais tout ne se passe pas uniquement dans les airs car les profondeurs de ce trou bleu, d'un diamètre de 100m et d'une profondeur de 130m, agissent également comme un aimant à plongeurs ; un mur à la verticalité effarante cachant une grotte sous-marine à -40m. Dans cette cavité, jadis à l'air libre, se sont formées des stalagmites titanesques de plusieurs mètres de hauteur. Au loin, des requins gris du récif semblent prisonniers du piège aquatique tendu par le trou bleu. Une plongée malheureusement bien trop courte mais riche au niveau émotionnel.
Avant de rentrer, deux autres plongées complètent le programme. Half Moon Wall et The Aquarium ainsi qu'une pause sur une île paradisiaque, Half Moon Caye. Tortues, raies, barracudas s'expriment dans cet éden sous-marin qui justifient bien les deux heures de trajet sur une mer mouvementée.
(image empruntée à National Geographic)
Et pour terminer sur une note harmonieuse mon tour du monde en plongées, je prends mes dernières bouffées d'air comprimé dans la réserve marine d'Hol Chan. Je reste de longues minutes en admiration devant des raies-aigles tachetées. Le genre d'animal fabuleux qui alimente ma passion et le désir de fusionner avec l'univers aquatique.
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