Humboldt ne s'était pas trompé. Les eaux calmes du lac Atitlan décorées de ses majestueux volcans promettent un voyage émotionnel hors du commun. Sur ses rives, les artistes en mal d'inspiration retrouvent leur muse et les voyageurs trop pressés se figent quelques jours pour recharger leurs batteries. Je m'assoie sur la plage de galets sales et porte mon regard sur les vaguelettes qui frémissent à la surface de l'eau. Je fais ricocher quelques cailloux et mes yeux se perdent au loin pour suivre les contours épurés des volcans Toliman, Atitlan et San Pedro. Je vis intensément mon dernier lieu guatémaltèque puisque demain je pars pour le Panama et une escale de seulement 3 jours. J'avais prévu de passer plus de temps là-bas mais le nord de l'Amérique centrale m'a apporté tant de richesses sensorielles que j'y suis resté et ainsi reporté la visite du Panama et du Costa Rica pour un autre voyage.
Le Guatemala est un pays fantastique. Malgré la psychose rôdant autour de l'insécurité de ses villes et de ses terres reculées, la rencontre de son peuple, extrêmement gentil et accueillant, me marque profondément et laisse des traces indélébiles dans ma mémoire.
Sur le bateau qui relie les villages côtiers du lac, je fais la connaissance de deux guatémaltèques. Ce genre de rencontre qui ne se prend pas en photo, qui ne se raconte que difficilement mais qui se vit pleinement. Quoi de mieux pour résumer un séjour merveilleux où, la bonne humeur des échanges verbaux se détache d'un paysage fabuleusement beau.
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vendredi 12 décembre 2008
sur les eaux du lac Atitlan
Par dorian le vendredi 12 décembre 2008, 08:59 - TDM2-Guatemala
mardi 18 novembre 2008
Palenque : au coeur de la forêt
Par dorian le mardi 18 novembre 2008, 13:49 - TDM2-Mexique
Dans l'état des Chiapas, sur la terre de l'armée révolutionnaire zapatiste EZLN avec en tête de pont le sous-commandant Marcos, nous sommes allé chercher un site maya niché dans la jungle. Nous nous émancipons de la péninsule du Yucatan pour quelques jours à l'orée de la frontière guatémaltèque. Depuis la sympathique ville de Palenque nous rejoignons le site archéologique éponyme. La cité diffère des précédentes dans le style et dans l'harmonieux envahissement de la nature. Car, excepté le noyau de l'ancienne capitale maya, auréolé de plaisants édifices de pierre, la jungle est partout. Les arbres s'enracinent dans les fondations des constructions conduisant à une symbiose entre nature et vestiges archéologiques. Une visite qui vaut à elle-seule cette incartade à des centaines de kilomètres de Cancun.
Dans les environs de Palenque, deux autres attractions voient leur parkings se remplir en journée. La première est la cascade de Misol-Ha, un fin rideau d'eau encerclé de la même verdure qui protégeait le site maya et la seconde, un amoncellement de simili-vasques de calcaire qui se déversent les unes dans les autres. Chaque point de vue donnant sur les courtes cascades invite à la pause. En contrebas, le soleil, dans sa lutte avec les nuages, fait chatoyer la rivière lorsque ses rayons parviennent jusqu'à sa surface.
jeudi 13 novembre 2008
baignade dans les cenotes du nord
Par dorian le jeudi 13 novembre 2008, 08:28 - TDM2-Mexique
Nous quittons Cancun pour une boucle de plusieurs jours où dans chaque étape se dressent des ruines mayas. Mais en chemin et pour couper la chaleur étouffante de la journée, un réseau de trous d'eau douce alimentés par des rivières souterraines offre un bain de fraîcheur salutaire. La zone autour de la ville de Valladolid concentre trois des plus beaux cenotes, le cenote Zaci en plein centre ville, le cenote Dzitnup Xkeken où les stalactites se reflètent dans les eaux pures et calmes de la grotte et le cenote Samula où un puits de lumière jaillit du plafond et un peuplier, installé au bord de ce trou, laisse glisser ses racines sur plusieurs mètres jusqu'à toucher l'eau aux teintes saphir.
Sur la route de Chichen Itza, nous dévions de ces plaisirs aquatiques une seule fois pour les grottes de Balankanche. Cette longue cavité éclairée d'une lumière diffuse s'infiltre sous terre dans une atmosphère surchauffée. Nous terminons cette ballade souterraine en nous replongeant dans un cenote, celui d'Ik Kil, une authentique piscine naturelle où l'enceinte ne se pare pas de carrelage de mosaïque bleue mais d'une roche lisse incrustée de mousse et de fine racines suspendues.
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