paroles du bout du monde

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Keyword - baleines -

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lundi 4 août 2008

A l'extrême sud de l'Afrique

Un bref arrêt au cap Agulhas, le cap le plus austral de l'Afrique. Pas grand chose à faire si ce n'est prendre des photos, gratter le sable à la recherche de coquillages ou visiter l'ancien phare qui trône au-dessus de la péninsule rocheuse.

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Nous repartons vers Gansbaai où on a pris rendez-vous avec les grands requins blancs. En chemin, nous croisons des couples de baleines qui ont l'habitude de fréquenter les eaux froides de ces lieux. Contemplation calme et sereine avant le grand plongeon avec les requins prévu pour demain...

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dimanche 3 août 2008

trop court séjour à Tsitsikamma

Le périple touche à sa fin et malgré tous les beaux paysages que nous avons vu pendant ces presque 2 mois, l'envie insatiable d'en vouloir plus, d'aller à la rencontre de terres inconnues, nous démange toujours autant. Et pendant cette escapade africaine, une des composantes du voyage que nous avons involontairement négligée a été la randonnée. Élément essentiel pour vivre au rythme de la nature et des hommes qu'on croise au détour d'un sentier et qu'on interpelle parfois pour partager une tranche de vie.
L'otter trail dans le parc national de Tsitsikamma - un sentier côtier de 5 jours - a de quoi nourrir quelques regrets. Nous marchons seulement 3 heures sur ce tracé et le désir d'avancer plus loin se ressent. Dans l'océan, en contrebas, une colonie de dauphins jouent avec les vagues joliment arrondies. De rares apparitions de baleines à bosse forcent la halte ; nous admirons leurs puissants jets d'eau qui fendent la surface. Elles vont et viennent sans se soucier des badauds assis sur les rochers. Badauds nous resterons jusqu'à notre retour au parking.

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Après les paysages côtiers, nous nous dirigeons vers le pont Bloukrans. Un pont quelconque que des milliers de véhicules empruntent chaque jour. Mais sous l'activité routière, entre deux blocs de béton armé, le pont atteint son heure de gloire. Un titre mondial à la clé, celui de saut à l'élastique le plus haut du monde. 216 mètres de pure adrénaline.
La marche d'approche, avec la sensation d'avoir les pieds dans le vide, campe le décor. Puis on débouche sur une large plate-forme bétonnée. Des rambardes sécurisent tout le périmètre sauf à un endroit... Raccourci pour rejoindre le bas de la vallée. L'attente semble interminable et quelque peu stressante en voyant le visage des autres fous équipés d'un harnais. Mon tour arrive. On m'équipe et me positionne sur le bord du parapet avec les orteils qui dépassent. C'est haut... Très haut. Sentiment masochiste d'avoir payé très cher pour me trouver dans cette situation inconfortable. Les bras tendus, le souffle court et le regard dirigé vers l'horizon. Je me jette. La chute semble interminable, décharge d'adrénaline maximale. Quelques secondes uniques de plaisir indescriptible.

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mercredi 21 novembre 2007

Chasse visuelle des cachalots à Kaikoura

La voiture est agréable ce matin. Nos mollets se reposent tandis que nous quittons la lande déformée du centre de l'île du sud. Direction la plage et la péninsule de Kaikoura. Parlez-en aux baleinophiles, ils sauront de quoi il s'agit.

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A quelques kilomètres des côtes une profonde faille plonge les ondes du sondeur à plus de 1000m. Une profondeur où les créatures abyssales nagent dans un monde noir et silencieux. Un monde sombre et inconnu qui alimente les plus belles légendes.
Une agence de bateaux a le monopole de l'observation des cétacés et du prix aussi. Par l'intermédiaire de sonar, ils repèrent les mammifères marins puis font route vers l'écho. Une gerbe d'eau se détache de la vaste étendue bleue et comme des gosses, nous nous ruons sur les ballustrades pour scruter la bête. Une bosse lisse et luisante dépasse de l'océan. Le géant des mers emmagasine des mètres cubes d'air pendant une trentaine de minutes. Puis sa puissante queue se lève et l'animal plonge pour plusieurs heures. Nous verrons trois cachalots avec la même émotion.
Sur le chemin du retour, les dauphins nous accompagnent et jouent avec l'étrave du bateau. Certains sautent dans les airs avant de regagner la meute. Tout le monde est sur le pont et traque l'apparition éphémère des animaux au museau pointu.
Les dauphins regagnent le large et nous rentrons au port. Après ce passionnant interlude, nous retrouvons la terre ferme.

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