La ruée vers les diamants
Par dorian le vendredi 20 juin 2008, 18:38 - TDM2-Namibie - Lien permanent
Lüderitz cristallise le passé, le présent et l'avenir de la Namibie. Une ville fondée par les colons allemands lorsque des gisements de diamants furent trouvés au début du siècle. La défaite allemande lors de la première guerre mondiale conduit à l'expropriation des colons et le pays fut placé sous le tutorat de l'Afrique du sud avant que le pays prenne définitivement son envol et la proclamation de son indépendance en 1990 ce qui fait de la Namibie, un des plus jeunes pays d'Afrique. Lüderitz se partage entre ses activités portuaires avec le fret de matières premières (comme le zinc) vers les pays de l'hémisphère nord et l'exploitation de mines de diamants. Autour de la ville s'étend une vaste zone déclarée interdite où seul la société Namdeb y a autorité. Cette compagnie est à moitié détenue par l'état et à moitié par l'entreprise De Beers, leader incontesté au royaume du diamant.
Pour comprendre l'univers de ces pierres précieuses, nous nous rendons à la ville fantôme de Kolmanskop. Aux alentours de ce village, fut trouvé le premier diamant namibien, les allemands investirent rapidement les lieux et le petit hameau de Kolmanskop sortit de terre. Le village vécut avec frénésie quelques années jusqu'à que le gisement de diamants se tarisse et que de nouveaux pôles soient découverts plus au sud. Les maisons furent abandonnées et la zone devint inhabitée. Ainsi va la vie au royaume du diamant et de ses chercheurs qui suivent le filon.
Dans l'après-midi, nous visitons les paysages côtiers des alentours de Lüderitz. Plages désertes, roche noire et une colonie de phoques qui se prélasse sur un îlot rocailleux.
De retour de notre balade littorale, nous palpons de la pelle et de la pioche pour remuer le sable d'Agatha Beach. Mais ce ne sont pas des diamants que l'on trouve enfouis dans le sol mais de modestes roses des sables. Andrès, de l'office de tourisme, nous apprend comment dénicher ces curiosités naturelles qui, dès leur découverte, deviennent nos joyaux. Il faut gratter le sable puis lorsque des traces de sel apparaissent, on délimite délicatement la zone « dure » avant de sortir l'ensemble, un peu d'eau pour nettoyer l'amalgame de sel et de roche et les pétales de la rose de silice se mettent à scintiller au rayon du soleil couchant. Nous repartons heureux avec notre fragile butin étendu sur la plage arrière de la voiture.
Derniers commentaires
par Ana et Nico
Plongée sur l'épave du Rainbow...
par les cailloux
sur les eaux du lac Atitlan
par alaindyvonne
sur les eaux du lac Atitlan
par dorian
la rivière de lave du volcan...
par dorian
un cité maya dans un écrin de...