paroles du bout du monde

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vendredi 14 novembre 2008

face à la grande pyramide de Chichen Itza


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Une fondation (la New Seven Wonders Foundation), créée dans le but d'élire les 7 nouvelles merveilles du monde, a rendu son verdict. Un clin d'œil pour assurer un héritage aux 7 glorieuses merveilles de l'antiquité au rang desquelles seules les pyramides d'Egypte restent debout. Malgré la complète subjectivité de la liste finale et la critique touchant la fiabilité des votes récoltés par internet, les 7 nouveaux prétendants ont été rendus publics le 7 juillet 2007 (7/7/7) et Chichen Itza a accroché son nom au classement. Sans attendre ce genre d'opération, l'état du Yucatan avait déjà pomponné un des fers de lance de sa collection maya pour le rendre le plus attractif possible auprès des touristes de tous horizons.
Alors que nous passons l'entrée, tout est bien présenté, herbe proprement coupée, arbres taillés et chemin d'accès bien délimité pour s'ouvrir sur El Castillo. Cette pyramide à étages parfaitement conservé représente le calendrier maya. Sur chacune de ses 4 faces se dresse une rampe d'escaliers comme les 4 saisons ou les 4 directions cardinales. chaque escalier est doté de 91 marches, si on tient compte en plus de la surélévation sommitale, le nombre de marches se porte à 365, comme le nombre de jours dans une année calendaire. Les mayas étaient de fins astronomes et ont fait coïncider l'orientation d'El Castillo avec la position du soleil dans le ciel. Tant et si bien que pour les équinoxe du printemps et d'automne, les touristes se massent sur les pelouses du parc pour observer une illusion d'optique. Ce jour-là, le soleil dessine un serpent qui semble grimper sur les marches. Pour nous, ce n'est pas le bon jour mais l'harmonie architecturale suffit à nous ravir. Nous faisons le tour de la pyramide et chaque nouveau mètre parcouru propose une perspective différente et splendide de l'édifice. Nos yeux suivent les lignes géométriques façonnées par la pierre. Nous vivons ce genre d'émotions qui valent à elles-seules le voyage. Nous nous éloignons pour visiter les autres constructions qui gravitent autour, avec le temple des guerriers, l'observatoire, le groupe des mille colonnes et le jeu de pelote gigantesque où selon la légende, le capitaine de l'équipe perdante offrait sa vie dans un sacrifice humain que les déités mayas réclamaient.

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Pour nous remettre de nos émotions de Chichen Itza, nous partons à la découverte de la ville coloniale de Mérida. Un lieu pas forcément reposant mais qui a le mérite ou l'inconvénient de se situer entre 2 sites Maya. Et sans nous éterniser dans son centre-ville, nous quittons Merida le lendemain pour l'éclatante cité d'Uxmal.

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mardi 11 novembre 2008

dans les eaux turquoises de la mer des Caraïbes

En prenant mon vol pour Los Angeles où je fais escale, je tourne une des plus belles pages de mon tour du monde qui aura duré presque deux mois entre les Fidji, Vanuatu et Hawaï, une page entièrement bleue et maculée d'une constellation d'enivrantes taches d'encre comme autant de ces îles, archipels et atolls de l'océan Pacifique. Mais à l'opposé des médaillons noirâtres qui ont éclaboussé ma page, ces bouts de terre ont chacun leur histoire, leurs peuples, leurs traditions mêlant bien souvent joie de vivre et atmosphère décontractée. Avant de partir pour ce voyage, toutes ces îles semblaient inaccessibles et difficiles à situer sur une carte ; ma vision a évolué et j'ai rempli ma besace à souvenirs pour toute une vie. Je change désormais de décor en atterrissant dans la tumultueuse ville de Cancun où je retrouve Armelle après onze semaines de séparation.
Dans les années 70, promoteurs et gouvernement cherchaient un emplacement sur la côte Caraïbe pour créer le pendant d'Acapulco (station balnéaire sur le Pacifique). Ils jetèrent leur dévolu sur une longue bande de sable blanc, ils construisirent routes et infrastructures, acheminèrent l'eau potable puis bâtirent Cancun. Aujourd'hui, malgré le passage régulier de cyclones causant d'énormes dégâts, le succès touristique est considérable dépassant largement les prévisions du plus ambitieux des promoteurs de l'époque. Le littoral défiguré par les parallélépipèdes de béton hideux n'enlève pourtant pas l'essentiel : un sable couleur plâtre arrosé d'une eau turquoise.

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Depuis notre arrivée, les mexicains sont d'une grande gentillesse et bien loin de la caricature du méchant latino qui hante les films hollywoodiens. Mais malgré l'hospitalité des gens, une station balnéaire reste une station balnéaire. Il est heureusement possible de fuir ces horribles palaces en prenant une navette qui nous dépose sur l'apaisante isla mujeres à une demi-heure du continent. Sur place, l'ambiance est détendue et pour être à la mode, il faut conduire une voiturette de golf. Pas de risque d'excès de vitesse mais un rythme plaisant pour partir à la rencontre des recoins de l'ile. A la pointe sud, des iguanes à la face dinosauresque se réchauffent sur les pierres tiédies par le soleil. En contrebas, ce turquoise, qui s'est imprimé sur nos rétines, invite à la baignade. Certainement pas le dernier bain dans une eau avoisinant les 28°C.

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jeudi 6 novembre 2008

Plongée nocturne avec les raies mantas

Pour ces 2 derniers jours sur la grande terre hawaïenne, j'ai loué un véhicule, un Chrysler PT Cruiser. Je me rends sur la côte ouest où, près de l'aéroport, pendant la valse aérienne des jumbo jet, une poignée de bateaux s'agglutinent dans une petite baie où ils ont développé une activité singulière, la plongée nocturne avec les raies mantas. C'est précisément où je serai ce soir. En route, je fais un détour par la plage de sable noir où reposent les tortues. Elles ne sont que 3 aujourd'hui mais ma joie de les approcher est identique à la veille. Je ne peux m'attarder car la route est encore longue vers Kailua. 1H30 plus tard, j'arrive au centre de plongée où je remplis les différentes formalités. Le prix est exorbitant, il s'élève à 170$ pour 2 plongées. J'ai rendez-vous à 15h au bateau où l'équipage accueille les plongeurs du jour. En route une famille de dauphins nous offre un spectacle de voltiges aériennes. Une mise en bouche savoureuse précédant notre immersion.

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Après le briefing nous nous mettons à l'eau pour la première plongée. Une immersion fade, loin des merveilles de l'océan indien. Mais l'intérêt se concentre sur la deuxième plongée. Le crépuscule nous motive à nous rééquiper et armé d'une lampe, on saute à l'eau. Une caisse munie de plusieurs phares a été positionnée à 10 m de profondeur et éclaire la surface. Différentes séries de plongeurs viennent s'agenouiller autour de cet amer lumineux et chacun oriente sa lampe vers la surface. Cette amas de lumière attire des essaims de plancton dont les raies mantas sont friandes. Après 20 minutes d'une vaine attente, le moniteur décide de passer au plan B avec une plongée nocturne normale lorsqu'un des plongeurs agite sa lampe et tous nos regards se tournent. Le diable des mers vole vers le puits de lumière. Nos respirations se coupent l'instant de cette danse planante. La créature fera deux autres passages avant de disparaître dans le bleu obscur. Nous attendrons vainement son retour ou l'apparition d'une de ses consœurs. On remonte sur le bateau contents de cette brève apparition lorsque une autre raie vient flirter la coque du navire. Chacun de nous est ravi de cette double rencontre tandis que nous rentrons au port sous un ciel étoilé.



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