Dans l'état des Chiapas, sur la terre de l'armée révolutionnaire zapatiste EZLN avec en tête de pont le sous-commandant Marcos, nous sommes allé chercher un site maya niché dans la jungle. Nous nous émancipons de la péninsule du Yucatan pour quelques jours à l'orée de la frontière guatémaltèque. Depuis la sympathique ville de Palenque nous rejoignons le site archéologique éponyme. La cité diffère des précédentes dans le style et dans l'harmonieux envahissement de la nature. Car, excepté le noyau de l'ancienne capitale maya, auréolé de plaisants édifices de pierre, la jungle est partout. Les arbres s'enracinent dans les fondations des constructions conduisant à une symbiose entre nature et vestiges archéologiques. Une visite qui vaut à elle-seule cette incartade à des centaines de kilomètres de Cancun.
Dans les environs de Palenque, deux autres attractions voient leur parkings se remplir en journée. La première est la cascade de Misol-Ha, un fin rideau d'eau encerclé de la même verdure qui protégeait le site maya et la seconde, un amoncellement de simili-vasques de calcaire qui se déversent les unes dans les autres. Chaque point de vue donnant sur les courtes cascades invite à la pause. En contrebas, le soleil, dans sa lutte avec les nuages, fait chatoyer la rivière lorsque ses rayons parviennent jusqu'à sa surface.
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mardi 18 novembre 2008
Palenque : au coeur de la forêt
Par dorian le mardi 18 novembre 2008, 13:49 - TDM2-Mexique
jeudi 13 novembre 2008
baignade dans les cenotes du nord
Par dorian le jeudi 13 novembre 2008, 08:28 - TDM2-Mexique
Nous quittons Cancun pour une boucle de plusieurs jours où dans chaque étape se dressent des ruines mayas. Mais en chemin et pour couper la chaleur étouffante de la journée, un réseau de trous d'eau douce alimentés par des rivières souterraines offre un bain de fraîcheur salutaire. La zone autour de la ville de Valladolid concentre trois des plus beaux cenotes, le cenote Zaci en plein centre ville, le cenote Dzitnup Xkeken où les stalactites se reflètent dans les eaux pures et calmes de la grotte et le cenote Samula où un puits de lumière jaillit du plafond et un peuplier, installé au bord de ce trou, laisse glisser ses racines sur plusieurs mètres jusqu'à toucher l'eau aux teintes saphir.
Sur la route de Chichen Itza, nous dévions de ces plaisirs aquatiques une seule fois pour les grottes de Balankanche. Cette longue cavité éclairée d'une lumière diffuse s'infiltre sous terre dans une atmosphère surchauffée. Nous terminons cette ballade souterraine en nous replongeant dans un cenote, celui d'Ik Kil, une authentique piscine naturelle où l'enceinte ne se pare pas de carrelage de mosaïque bleue mais d'une roche lisse incrustée de mousse et de fine racines suspendues.
jeudi 6 novembre 2008
Plongée nocturne avec les raies mantas
Par dorian le jeudi 6 novembre 2008, 16:35 - TDM2-Hawaï
Pour ces 2 derniers jours sur la grande terre hawaïenne, j'ai loué un véhicule, un Chrysler PT Cruiser. Je me rends sur la côte ouest où, près de l'aéroport, pendant la valse aérienne des jumbo jet, une poignée de bateaux s'agglutinent dans une petite baie où ils ont développé une activité singulière, la plongée nocturne avec les raies mantas. C'est précisément où je serai ce soir. En route, je fais un détour par la plage de sable noir où reposent les tortues. Elles ne sont que 3 aujourd'hui mais ma joie de les approcher est identique à la veille. Je ne peux m'attarder car la route est encore longue vers Kailua. 1H30 plus tard, j'arrive au centre de plongée où je remplis les différentes formalités. Le prix est exorbitant, il s'élève à 170$ pour 2 plongées. J'ai rendez-vous à 15h au bateau où l'équipage accueille les plongeurs du jour. En route une famille de dauphins nous offre un spectacle de voltiges aériennes. Une mise en bouche savoureuse précédant notre immersion.
Après le briefing nous nous mettons à l'eau pour la première plongée. Une immersion fade, loin des merveilles de l'océan indien. Mais l'intérêt se concentre sur la deuxième plongée. Le crépuscule nous motive à nous rééquiper et armé d'une lampe, on saute à l'eau. Une caisse munie de plusieurs phares a été positionnée à 10 m de profondeur et éclaire la surface. Différentes séries de plongeurs viennent s'agenouiller autour de cet amer lumineux et chacun oriente sa lampe vers la surface. Cette amas de lumière attire des essaims de plancton dont les raies mantas sont friandes. Après 20 minutes d'une vaine attente, le moniteur décide de passer au plan B avec une plongée nocturne normale lorsqu'un des plongeurs agite sa lampe et tous nos regards se tournent. Le diable des mers vole vers le puits de lumière. Nos respirations se coupent l'instant de cette danse planante. La créature fera deux autres passages avant de disparaître dans le bleu obscur. Nous attendrons vainement son retour ou l'apparition d'une de ses consœurs. On remonte sur le bateau contents de cette brève apparition lorsque une autre raie vient flirter la coque du navire. Chacun de nous est ravi de cette double rencontre tandis que nous rentrons au port sous un ciel étoilé.
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