paroles du bout du monde

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Keyword - parcs nationaux -

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dimanche 20 juillet 2008

le parc Kruger : une nation dédiée à la vie sauvage

A l'extrémité est de l'Afrique du sud, s'étendant de la rivière Limpopo au nord à la rivière Crocodile au sud et bordant la frontière du Mozambique, repose le plus grand et le plus vieux des parcs sud-africains : le parc Kruger. Aussi vaste que l'état d'Israël, il englobe différents écosystèmes et des centaines de milliers d'animaux. Le dernier recensement a révélé : 25150 buffles
11700 éléphants
5000 rhinocéros blancs
3000 hippopotames
1500 lions
1000 léopards
2000 hyènes tachetées
200 guépards
350 lycaons
150000 impalas
32000 zèbres
17000 gnous
et 1 000 000 de visiteurs par an
Aux visiteurs pénétrant l'entrée du parc, la brochure touristique annonce « un voyage dans un héritage inestimable de l'Afrique australe ». Les chiffres faramineux promettent des rencontres inoubliables. Qu'ils soient félins, bovidés ou pachydermes, chaque confrontation est unique ; chaque entrevue, une part d'émotions qui s'envole. Pour faire taire leur nombre, les impalas avancent leur grâce. Car, c'est à la quantité d'animaux rares vus qu'on reconnaît un chanceux ou un bon chasseur visuel. Notre bilan est honorable avec une dizaine de hyènes, 2 lions, un rhinocéros blanc et des dizaines voire des centaines de zèbres, gnous, koudous, impalas, hippopotames et éléphants. Le léopard reste introuvable. Il nous restera le parc Hluhluwe-Umfolozi pour accrocher ce dernier et compléter la liste des « 5 grands ».
Nous roulons énormément pour couvrir les différents habitats et écosystèmes. Rivières encaissées, aires rocailleuses, champs d'arbustes difformes ou partiellement démembrés, longues plaines de savane. Nos yeux scrutent les branches avec obstination, à la recherche du félin tacheté. Sur les genoux, la carte du parc légendée en français regroupe tous les animaux qu'on est susceptible de voir ici. Nous apprenons des tas de noms d'animaux tels que le céphalophe (petite antilope), l'hippotrague, le cob à croissant (grandes antilopes) ou encore l'oryctérope (fourmilier). Les oiseaux ne sont pas en reste avec l'outarde, le jabiru ou le bucorve. Malheureusement, la plupart de ces noms resteront attachés à une illustration.
Nouvelle odyssée au milieu des animaux. Nouvelles joies.

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lundi 14 juillet 2008

Dans le sanctuaire des éléphants


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Suite à cette courte excursion au Zimbabwe, nous retournons dans la ville de Kasane. Porte d'entrée pour le Chobe national park dans lequel une des plus fortes concentrations d'éléphants y réside avec 60000 individus. Les logements touristiques se dressent sur les berges de la rivière Chobe à une poignée de kilomètres de l'entrée du parc.

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Au bas des résidences de vacance, de nombreux bateaux larguent les amarres pour une mini-croisière. Nous prenons place sur l'un d'eux. 2 gros flotteurs métalliques propulsés par 2 moteurs hors-bord quittent le quai du lodge. Sur le pont inférieur, des chaises sont installés et une plate-forme se dresse sur le pont supérieur qu'on peut rejoindre par un escalier. Nous apercevons rapidement des tâches sombres qui se détachent de l'horizon. Le parterre vert pour terre d'accueil. Non loin de ces hordes d'éléphants, de nombreux oiseaux, hippopotames et crocodiles exaltent les rives terreuses de la rivière.
Tout semble serein sur les landes du géant aux défenses d'ivoire lorsqu'un des colosses entreprend la traversée du fleuve. L'herbe est toujours plus verte chez le voisin. Chaque membre prend sa place derrière le chef pour former une file indienne. Nous sommes les témoins privilégiés d'une étape anodine de la vie de ses quadrupèdes. La colonie émerge sur l'autre rive. Les plus maladroits trébuchent sur la berge glissante. Lorsque le groupe est reconstitué, les éléphants reprennent leur pas lourd, à la recherche de savoureuses herbes. Quant à nous, nous savourons cette séquence intense de vie sauvage jusqu'au coucher du soleil.

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Le lendemain, les coqs n'ont pas encore tonné que nous partons faire un safari le long de ce fleuve. Nous complétons notre exploration du parc pour notre dernière activité au Botswana avant de traverser tout le pays pour retrouver l'Afrique du sud.

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jeudi 3 juillet 2008

Au royaume d'Etosha


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Le Waterberg a créé cette transition douce vers le monde animal. Parce que “Afrique” rime avec “odyssée des animaux sauvages”. Qu'ils soient mammifères, oiseaux ou reptiles, un de leurs sanctuaires se nomme Etosha et se blottit au nord de la Namibie. Ce vaste parc rassemble différents habitats et englobe l'étendue d'eau d'Etosha qui lui a légué son nom.
Le soleil s'élève timidement à l'horizon, une excitation nous agite quand nous pénétrons la porte du parc. Il s'agit de l'entrée est de Namutoni. Les appareils photos, sortis de leurs étuis, sont prêts à capturer la moindre manifestation de vie sauvage. Il n'aura fallu attendre qu'une centaine de mètres. Une girafe traverse la route puis s'arrête pour déchirer quelques acacias. Première image d'Etosha. Un rêve de gosse.
L'opportunité de voir des animaux se concentre autour des points d'eau. Et le jeu consiste à être au bon point d'eau au bon moment. Le premier, une touffe d'herbe au milieu d'un anneau aquatique. Nous coupons le moteur et attendons. Nous scrutons l'horizon et chuchotons de ce qu'on pense apercevoir. Une hyène, tête basse, passe au loin. Un chacal s'approche et tourne autour de la mare. Un springbok se contemple. La découverte est progressive. Le plaisir est continu. Chaque espèce participe à cet écosystème. Des gnous paissent le long de la route au milieu des herbes hautes.
Les animaux s'enchaînent sans relâche. Nous ne lâchons plus nos appareils et nos 6 yeux sautent d'un buisson à une branche et retournent sur la ligne d'horizon. Tantôt oiseaux multicolores, bois torsadés de koudous ou groupes d'Oryx ; tantôt une girafe qui nous fait un clin d'oeil derrière un buisson. On reste sans voix, le sourire vissé aux lèvres.

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Un autre animal mythique entre en scène. Une marbrure caractéristique. Un corps d'équidé qui nous semble familier. Une tribu de zèbres vient se ressourcer entre 2 palmiers. A quelques mètres, une girafe en fâcheuse posture partage cette réserve de liquide vital.
Les équidés repartent et nous reprenons la route. Nous roulons sur la terre des girafes. De longs cous dépassent à l'horizon. Un éléphant passe lentement. D'un pas lourd, il se dirige vers le point d'eau. Nous avançons au ralenti et les longs cous tachetés continuent à balancer d'avant en arrière, désynchronisés du reste du corps. Concert de couleurs et de mouvements qui impriment nos pupilles.

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Nous rentrons au camping d'Halali, l'un des 3 campements blottis à l'intérieur du parc. On reste dans le cocon. Au fond du campement, un trou d'eau a été aménagé. Un gradin domine les lieux et les résidents d'Halali viennent tenter leur chance, l'oeil rivé de l'autre côté de la barrière. Et cette première journée s'achève en apothéose avec un combat nocturne de rhinocéros noirs.
Heureux d'entendre le réveil qui résonne à 6h du matin. L'appel de la savane a sonné. Nous attendons l'ouverture du portail du campement et filons à notre première trou d'eau. Zèbres et springboks partagent notre quotidien. Un éléphant se donne une douche de poussière. Nous repassons notre leçon de la veille. Toute cette diversité d'animaux s'inscrit dans nos rétines. Nous naviguons d'un point d'eau à l'autre. Au soleil couchant, une horde d'une trentaine d'éléphants a réservé la mare. Les colosses s'amusent et nous ravissent.

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Notre troisième jour à Etosha débute par un face-à-face avec un lion. Un des 5 “grands” - classement subjectif des 5 animaux les plus dangereux. Le lion, pour sa capacité exceptionnelle à attaquer sa proie ; le léopard pour sa capacité de camouflage dans les herbes hautes ou du haut d'un arbre et sa capacité à fondre soudainement sur sa proie ; le rhinocéros noir pour son comportement imprévisible et sa capacité à charger aveuglément ; l'éléphant pour sa prodigieuse capacité à défoncer tout ce qui lui fait face lorsqu'il se sent en danger et ; le buffle, peut-être le plus dangereux de tous, avec une faculté impressionnante à se retourner vers le prédateur ou son agresseur lorsqu'il est blessé et le charger de toute sa puissance quitte à en perdre la vie.
Le lion se lève et avance vers nous, il me parait plus sage de fermer la vitre... Le félin traverse la route et se dirige vers le point d'eau pour ingurgiter quelques litres d'eau. Le roi des animaux crée le vide autour de lui. Quelques facétieux springboks broutent à une centaine de mètres. Le déluge d'animaux se poursuit, zèbres, oryx, gnous, autruches, calaos, serpentaires, koudous viennent toujours plus nombreux aux points d'eau.

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Un couple de mangoustes et une famille d'écureuils accompagnent notre dernière heure dans le parc. De petits animaux, plein de vivacité avant de retourner saluer le maître des mammifères, l'éléphant.

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Un combat d'éléphants en guise de bouquet final...


Nous sortons du parc pour de nouvelles aventures. Mais quelque chose d'indescriptible reste imprégnée. Un mélange de cris rauques, de couleurs chamarrés, de marches chaloupées, de vols gracieux et d'odeur de savane.

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