paroles du bout du monde

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vendredi 25 juillet 2008

les hyènes en action à Hluhluwe-iMfolozi

Au début de notre voyage alors que nos yeux et notre mémoire étaient encore vierge d'images de la savane et de sa faune, un sud-africain de passage, rencontré sur le plateau du Waterberg en Namibie nous vanta la beauté et la forte concentration d'animaux agglutinés dans le parc de Hluhluwe-iMfolozi ( mot zoulou à prononcer Chluchluwi – Imfolozi). Ce nom se marqua sur nos tablettes et nous y voici à présent.
Quelques minute après avoir franchi la barrière automatique, plusieurs jeeps, moteur arrêté, sont entassées au milieu de la route. Nous coupons notre moteur, et sans voir la scène, nous reconnaissons un rire sournois caractéristique. Un lion n'est pas loin mais une dizaine de hyènes rusées ont réussi à chiper un morceau de la carcasse d'une antilope que le prédateur avait chassé. Un rire pour le narguer.
Les buissons s'agitent. 2 hyènes apparaissent, le butin dans la gueule. Nullement perturbées par la marais humaine soudée aux rambardes protectrices des jeeps, les 2 protagonistes suivis de quelques confrères avides et opportunistes traversent la route avant de déposer la carcasse sanglante sur le bitume. Une des femelles aura finalement le dernier mot et s'en ira sur le bord de la route pour déguster son repas au prix de bruits effroyables. Des craquements secs délivrés par une mâchoire d'une redoutable puissance.

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Après ce feu d'artifice matinal, la journée s'avèrera plus terne malgré le plaisir constant de guetter chaque buisson et chaque branche en espérant dénicher la présence d'un mammifère.

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dimanche 20 juillet 2008

le parc Kruger : une nation dédiée à la vie sauvage

A l'extrémité est de l'Afrique du sud, s'étendant de la rivière Limpopo au nord à la rivière Crocodile au sud et bordant la frontière du Mozambique, repose le plus grand et le plus vieux des parcs sud-africains : le parc Kruger. Aussi vaste que l'état d'Israël, il englobe différents écosystèmes et des centaines de milliers d'animaux. Le dernier recensement a révélé : 25150 buffles
11700 éléphants
5000 rhinocéros blancs
3000 hippopotames
1500 lions
1000 léopards
2000 hyènes tachetées
200 guépards
350 lycaons
150000 impalas
32000 zèbres
17000 gnous
et 1 000 000 de visiteurs par an
Aux visiteurs pénétrant l'entrée du parc, la brochure touristique annonce « un voyage dans un héritage inestimable de l'Afrique australe ». Les chiffres faramineux promettent des rencontres inoubliables. Qu'ils soient félins, bovidés ou pachydermes, chaque confrontation est unique ; chaque entrevue, une part d'émotions qui s'envole. Pour faire taire leur nombre, les impalas avancent leur grâce. Car, c'est à la quantité d'animaux rares vus qu'on reconnaît un chanceux ou un bon chasseur visuel. Notre bilan est honorable avec une dizaine de hyènes, 2 lions, un rhinocéros blanc et des dizaines voire des centaines de zèbres, gnous, koudous, impalas, hippopotames et éléphants. Le léopard reste introuvable. Il nous restera le parc Hluhluwe-Umfolozi pour accrocher ce dernier et compléter la liste des « 5 grands ».
Nous roulons énormément pour couvrir les différents habitats et écosystèmes. Rivières encaissées, aires rocailleuses, champs d'arbustes difformes ou partiellement démembrés, longues plaines de savane. Nos yeux scrutent les branches avec obstination, à la recherche du félin tacheté. Sur les genoux, la carte du parc légendée en français regroupe tous les animaux qu'on est susceptible de voir ici. Nous apprenons des tas de noms d'animaux tels que le céphalophe (petite antilope), l'hippotrague, le cob à croissant (grandes antilopes) ou encore l'oryctérope (fourmilier). Les oiseaux ne sont pas en reste avec l'outarde, le jabiru ou le bucorve. Malheureusement, la plupart de ces noms resteront attachés à une illustration.
Nouvelle odyssée au milieu des animaux. Nouvelles joies.

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lundi 14 juillet 2008

Dans le sanctuaire des éléphants


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Suite à cette courte excursion au Zimbabwe, nous retournons dans la ville de Kasane. Porte d'entrée pour le Chobe national park dans lequel une des plus fortes concentrations d'éléphants y réside avec 60000 individus. Les logements touristiques se dressent sur les berges de la rivière Chobe à une poignée de kilomètres de l'entrée du parc.

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Au bas des résidences de vacance, de nombreux bateaux larguent les amarres pour une mini-croisière. Nous prenons place sur l'un d'eux. 2 gros flotteurs métalliques propulsés par 2 moteurs hors-bord quittent le quai du lodge. Sur le pont inférieur, des chaises sont installés et une plate-forme se dresse sur le pont supérieur qu'on peut rejoindre par un escalier. Nous apercevons rapidement des tâches sombres qui se détachent de l'horizon. Le parterre vert pour terre d'accueil. Non loin de ces hordes d'éléphants, de nombreux oiseaux, hippopotames et crocodiles exaltent les rives terreuses de la rivière.
Tout semble serein sur les landes du géant aux défenses d'ivoire lorsqu'un des colosses entreprend la traversée du fleuve. L'herbe est toujours plus verte chez le voisin. Chaque membre prend sa place derrière le chef pour former une file indienne. Nous sommes les témoins privilégiés d'une étape anodine de la vie de ses quadrupèdes. La colonie émerge sur l'autre rive. Les plus maladroits trébuchent sur la berge glissante. Lorsque le groupe est reconstitué, les éléphants reprennent leur pas lourd, à la recherche de savoureuses herbes. Quant à nous, nous savourons cette séquence intense de vie sauvage jusqu'au coucher du soleil.

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Le lendemain, les coqs n'ont pas encore tonné que nous partons faire un safari le long de ce fleuve. Nous complétons notre exploration du parc pour notre dernière activité au Botswana avant de traverser tout le pays pour retrouver l'Afrique du sud.

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