Pendant que les affaires de dopage éclabousse le tour de France, on se charge de chocolat aux amandes, jus d'orange et bananes. Hier, un jeune chilien nous a dessiné sur une feuille volante le plan pour atteindre la lagune Cejas au début du salar. On récupère deux vélos et on se lance sur la route interminable qui part à l'est de San Pedro.
Une dizaine de kilomètres plus loin, on prend un chemin de terre sur la gauche pour s'aventurer dans le salar. Un salar plat mais pas lisse. L'effet nivelant de l'eau de pluie n'a pas lieu ici, le mélange imparfait de sel et de terre s'agglomère en petites mottes qui offre un sol uniforme mais impraticable en vélo.
1h30 après avoir quitté San Pedro, on se détend sur le bord de la lagune, et on reprend quelques forces. La sinusoïde volcanique qui déchire la monotonie de l'horizon se reflète dans l'eau.
Il est temps de partir, sur le retour nous avons un compagnon de taille, le majestueux Licancabur, toujours lui.
Le retour est particulièrement difficile sur cette route interminable avec du vent de face et plus de 50km dans les pattes. Epuisés et les fesses en feu, les rues animées de San Pedro ne seront pas nôtre ce soir.
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vendredi 28 juillet 2006
On a roulé sur le salar...
Par dorian le vendredi 28 juillet 2006, 01:23 - Chili-Argentine 2006
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