paroles du bout du monde

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Keyword - transport -

Fil des billets

vendredi 21 novembre 2008

entre vieilles pierres et bords de mer


Tulum_4722-4726_T.jpg
Sur la route qui nous ramène vers la côte Caraïbe, nous nous arrêtons à différents sites maya et divers bords de mer qui entrecoupent agréablement le long trajet en voiture. Les ruines de Kohunlich désertées par les touristes ou celles bien plus prisées de Coba ou Tulum témoignent de tous les vestiges laissés par l'empire maya. Une civilisation si riche que de nouvelles cités sont régulièrement découvertes au milieu de la forêt qui s'étend du Mexique au Honduras. Pour les amoureux des vieilles pierres, un voyage dans le Yucatan n'est pas une sinécure. Et pour en revenir à Tulum, elle se niche sur le littoral avec ses fondations qui trempent dans la mer des Caraïbes. Malgré sa petite taille, elle offre un panorama quasi-parfait pour se laisser aller face un coucher de soleil.

IMG_4604_kohunlich.JPG
IMG_4607_kohunlich.JPG
IMG_4613_kohunlich.JPG
IMG_4628_kohunlich.JPG
IMG_4633_cenote_azul.JPG
IMG_4646_bacalar.JPG
IMG_4650_coba.JPG
IMG_4655_coba.JPG
IMG_4662_coba.JPG
IMG_4663_coba.JPG
IMG_4673_coba.JPG
IMG_4674_coba.JPG
IMG_4691_tulum.JPG
IMG_4695_tulum.JPG
IMG_4699_tulum.JPG
IMG_4712_tulum.JPG
IMG_4717_tulum.JPG
IMG_4728_tulum.JPG
IMG_4729_tulum.JPG
IMG_4742_tulum.JPG
IMG_4748_tulum.JPG
IMG_4755_tulum.JPG
IMG_4914_pelican_tulum.JPG
IMG_4918_pelican_tulum.JPG
IMG_4925_pelican_tulum.JPG
IMG_4931_pelican_tulum.JPG

lundi 16 juin 2008

D'un cap à l'autre

10 heures de vol pour sauter d'un hémisphère à l'autre. Je m'endors à Londres et me réveille au pays de Nelson Mandela. Tandis que l'avion s'approche de la piste, les empilements de tôles ondulées et de bois difformes façonnent une ville de fortune. Des bidonvilles s'étirent sur des hectares et renvoient une image d'une triste réalité ; les enjeux d'un pays qui, chassant les vieux démons de l'Apartheid doit s'affairer à combler les disparités entre deux univers - celui de l'opulence et celui du manque - qui se juxtaposent sans jamais se regarder, ni s'affronter.
Les évènements récents causant la fuite de hordes d'immigrés zimbabwéens ne me rassurent pas tandis que je pose le pied sur le sol africain. Je débarque dans un petit aéroport en cours d'agrandissement - Bienvenue à Cape Town. Je charge mon sac, prends quelques renseignements auprès de l'office de tourisme avant de sauter dans un taxi collectif qui me dépose dans le guesthouse où j'ai rendez-vous avec mon frère et son pote Ronan.
On loue une Opel Corsa qui nous accompagnera pendant notre épopée africaine. Et notre première sortie porte un nom au combien mythique pour des générations de navigateurs et d'explorateurs : le cap de bonne espérance. Vasco de Gama fut le premier à ouvrir la voie maritime avec les Indes en contournant l'Afrique et, non loin du promontoire rocheux, une croix a été érigée en hommage au grand navigateur qu'il était. Le long de la route, de petits ports de pêcheurs agrémentent la balade. Vents et mauvais temps sont souvent le quotidien de ces marins intrépides.

IMG_0008.JPG
IMG_0009.JPG
IMG_0012.JPG
Notre route s'arrête au bout de la péninsule. Bienvenue à Cape point, un monticule acéré coiffé par un phare. Un funiculaire affranchit les plus paresseux de la montée à pied. Au-delà du repère lumineux, des millions de mètres cubes d'eau nous séparent de l'Antarctique, le continent blanc.
Sur notre droite, à une centaine de mètres de Cape point, l'écume s'échoue sur le cap de bonne espérance. Et pour les marins, le signe de la fin du « cap au sud ». Bâbord toute ! Encore quelques miles et la remontée du continent africain pourra être engagée. Le cap de bonne espérance n'est pourtant pas le point le plus au sud de l'Afrique puisqu'il est détrôné par le cap Agulhas mais il est bien plus représentatif dans le changement de route que prenaient et continuent à prendre les bateaux.
Le vent nous arrache les derniers cheveux qu'il nous reste mais la vue des falaises vertigineuses de Cape point vaut quelques minutes de lutte contre Eole.

IMG_0021.JPG
IMG_0022.JPG
IMG_0040.JPG
IMG_0049.JPG
IMG_0064.JPG
IMG_0070.JPG
IMG_0071.JPG
Sur le chemin du retour, on fait une pause à Boulders beach, où quelques familles de pingouins ont élu domicile. Pas simple de les approcher. Alors, on s'assoit sur un rocher et on se délecte de ces instants.

IMG_0076.JPG
IMG_0077.JPG
IMG_0080.JPG
IMG_0082.JPG
IMG_0086.JPG
En soirée, on discute avec des zimbabwéens, congolais et sud-africains qui malgré la tension politique de leurs pays respectifs partagent une certaine joie de vivre. Ainsi s'achève ma première journée de mon tour du monde, bien loin de l'appréhension que j'avais en arrivant ce matin... Une journée qui sonne le prélude de 2 mois d'aventures africaines entre déserts, safaris, rencontres et un mode de vie détendu que seule l'Afrique peut offrir.

dimanche 18 novembre 2007

Manchots et phoques de la côte est

Nous entamons notre remontée de l'île du sud. Un premier bond nous emmène à Dunedin qui, en plus de sa gare ferroviaire, possède une rue particulière : Baldwin street. Cette rue est inscrite non pas au patrimoine de l'Unesco mais au livre des records avec le titre honorifique de "rue la plus pentue du monde". Mieux vaut avoir de bons pneus ou un bon coeur selon qu'on décide de la monter en voiture ou à pied.

IMG_0075.JPG
IMG_0081.JPG
IMG_0083.JPG
IMG_0091.JPG
Notre longue journée de route sera entrecoupée de ces paysages côtiers où terre et mer se rencontrent sous les yeux ébahis des automobilistes. A vrai dire, ces paysages sont bien plus reposant qu'une aire d'autoroute insipide.

IMG_0101.JPG
IMG_0104.JPG
IMG_0107.JPG
IMG_0111.JPG
IMG_0122.JPG
IMG_0131.JPG
IMG_0135.JPG
Pinnacle Rock offre son lot d'étrangeté avec ses cailloux ronds comme des ballons. Des rocs qu'on peut escalader pour ue photo anecdotique façon colosse de Rhodes.

IMG_0136.JPG
IMG_0140.JPG
IMG_0144.JPG
IMG_0156.JPG
Le bout du chemin se termine à Oamaru ce soir. Un imprévu dans notre planning. Et c'est souvent ces moments non calculés qui laissent les plus belles traces dans les mémoires. Des pingouins traversent la plage de sable ocre et partent pêcher. Une ou deux heures plus tard, ils ramènent de la nourriture fraîche pour la marmaille qui attend enfouie dans les buissons. Un peu plus loin, des phoques rugissent de mécontentement à notre arrivée. Ils se trémoussent pour s'éloigner de nous et regagner leur élément : l'eau.

IMG_0164.JPG
IMG_0169.JPG
IMG_0169a.JPG
IMG_0171.JPG
IMG_0178.JPG
IMG_0180.JPG
IMG_0182.JPG
IMG_0182a.JPG
IMG_0192.JPG
IMG_0195.JPG
IMG_0195a.JPG
A la tombée de la nuit, pour compléter les délices du royaume animal, nous assistons au retour des manchots bleus. Par vague, ils se secouent et dandinent vers leur nid. Il y en aura plus de 200. Et le panneau "attention aux pingouins qui traversent la route" n'est pas là pour amuser les touristes. L'un d'entre eux nous fait l'honneur de traverser sous nos yeux.

- page 1 de 2