Les plages oubliées d'Abel Tasman park
Par dorian le jeudi 8 novembre 2007, 19:23 - TDM-Nouvelle-Zelande - Lien permanent
Un moyen de déplacement amusant a été développé à l'entrée du parc national d'Abel Tasman. Afin de se rendre à différents points du parc, il existe les aqua-taxis. Nous grimpons à bord d'un, le conducteur se transforme pour quelques minutes en manipulateur de tracteur et nous mène à la mise à l'eau. Il désolidarise le bateau et nous rejoint à bord.
La course est ponctuée d'explications sur le parc et d'observation d'animaux. Dauphins et pingouins bleus nagent autour du bateau pendant que des phoques se prélassent sur des roches humides. Que rêver de mieux pour une entrée en matière ? Nos regards filent le long des nombreuses plages désertes qui parsèment la côte et promettent de belles heures de marche.
2 heures de bateau et nous voilà arrivés à Totaranui où nous chargeons les sacs et commençons le trek. Le sentier est parfaitement délimité et offre des panoramas incroyables sur ces plages de sable ocre balayés par une mer d'un bleu endémique.
Nous quittons le chemin pour marcher sur une plage avant de replonger dans les intrications de la nature accueillante. Les fougères arborescentes nous dominent tandis que les plages en croissant de lune se perdent dans les profondeurs du sentier côtier. De nombreux visiteurs ont préféré le kayak comme moyen de découverte. De notre côté, nous devons attendre que la marée soit basse pour continuer notre parcours. Chacun se déchausse, et souliers à la main nous parcourons ce bout de sable mouillé que l'océan nous offre pour quelques heures avant de reprendre possession de ses terres. Le sentier présente peu de difficultés, il n'empêche que nous prenons un grand nombre de pauses - principalement lorsque le chemin s'évase sur une belle plage immaculée.
Nous plantons la tente dans un campement réservé. La marée commence à remonter et transforme notre lieu de repos en une prequ'île isolée que seuls quelques oiseaux et les vagues lointaines enrôbent d'une douce mélodie.
Le lendemain matin, les sacs empaquetés nous repartons frotter nos semelles dans ces décors idylliques. Le temps glisse, les images s'imprègnent. Un authentique bonheur. Nous ne reviendrons peut-être jamais ici, alors on vit ces instants comme s'ils étaient uniques. Et puis si on devait les revivre, on se redirait la même chose mais peut-être qu'on troquerait nos chaussures pour une paire de pagaies et un kayak.
Commentaires
Moi aussi je veux aller à l'autre bout du monde et avoir l'impression d'être sur une autre planète...mais je suis ici, dans mon petit studio de Cadarache avec pour seule beauté "naturelle"...le lac EDF !!!...snif !
Et je suis d'accord, même s'il faut marcher des kilomètres, je suivrai sans broncher !! (ça te rappelle personne...petite dédicace à ma belle-soeur chérie). Surtout si c'est pour faire des ballades aussi paradisiaques que celles que vous avez faites dans le parc Abel Tasman !
Au fur et à mesure que je découvre les photos je me dis de plus en plus que ce voyage là il ne faudra pas non plus que je le rate.
En tout cas je suis partante pour que tu m'emmènes avec toi dans de lointaines contrées...et sans les parents
En attendant vos prochaines aventures, je vous fais pleins de gros bisous. Amusez-vous pour moi...et n'oubliez pas d'aérer la tente !!
Les nouvelles se raréfient, c'est certainement dû à l'intensité du programme....
De longues balades qui durent des journées entières, discuter du planning des activités suivantes, bavarder avec les autochtones pour parfaire son anglais, écrire les billets du blog,... C'est dur la vie de baroudeur...
Ici, le froid a repointé le bout de son nez et la nature a repris ses couleurs d'hiver mais la colline provençale est toujours aussi belle.
Nous faisons de longues balades qui durent des journées entières, nous discutons du planning des voyages suivants, nous bavardons avec l'ordinateur pour apprendre l'espagnol et améliorer notre anglais, et nous lisons le blog du fiston tous les jours... C'est dur la vie de retraités...!!!!
Mais nous comptons aussi le temps qui reste, et aujourd'hui nous sommes précisément à un mois de ton retour.
Nous avons fait tirer les photos des mongols et nous avons posté toutes les enveloppes destinées aux familles qui t'ont accueilli...reste à souhaiter que tout arrivera à bon port.
En attendant de lire le prochain petit billet nous espérons que tout va toujours pour le mieux pour toi et ton frère. Tout le monde ici vous embrasse très très fort. A bientôt...
Les Cailloux
Salut mes fistons "ainés" préférés
Eh oui, il faut que je ménage mes mots, sinon le troisième mâle, le fameux GRvingtiste qui chausse du 42 et qui n'est pas loin de me dépasser, va croire que je ne l'aime pas.
Soit... Quelques demandes d'explications, c'est quoi toutes ces plages paradisiaques totalement vides. Sont-elles interdites au public ? Photos prises à 6 heures du mat ? Fait-il froid en cette saison ou tout simplement il y a plus de plages que d'habitants ?
Gros bisous tendres à tous les deux et vivement A++++++
Commentaire envoyé de la maison aux écureuils et, malheureusement, également aux sangliers.
coucou, ces plages sont bien ouvertes au public et nous avons eu le bonheur de les fouler, de nous y arreter et de rever. plus la decouverte de la Nouvelle-Zelande avance et plus on a envie d'y rester pour connaitre ses moindres recoins, ses moindres parcs et ses moindres fjords. C'est super loin, c'est super cher, mais qu'est-ce que c'est beau ! A mettre dans le calendrier de tout voyageur ou apprenti-voyageur. Et oui, plus qu'un mois, et pour positiver, je dirais que le plus beau reste a venir. Et quand je rentrerai, je crois que je serai plein d'energie tellement j'ai vecu et continue a vivre intensement tous ces moments.
wouaaaa la c'est la crise cardiac et tu n'as pas envie de rester y vivre ? moi oui ça me donne envie et j'y songe depuis un moment alors un jour peut etre