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Nous roulons vers le nord pour rejoindre Cape Cross. Sur cette courte avancée rocheuse, à quelques 130 kilomètres au nord de Swakopmund, s'attroupent des dizaines de milliers d'otaries. Nous passons le portail d'entrée de la réserve et une odeur pestilentielle nous prend au nez. Nous stoppons notre voiture au bout du chemin de terre où un parking improvisé donne accès à une passerelle en bois. Un concert de bêlements nous accueille. On pourrait se méprendre sur le cri de ces animaux et le comparer à celui d'un troupeau de chèvres. La comparaison s'arrête là. Des milliers de masses sombres se contorsionnent devant nous. D'un pas malhabile, les otaries se tortillent sur le sable, tentent d'escalader les rochers lisses et ce n'est qu'en rejoignant l'eau qu'elles retrouve leur agilité et une certaine grâce. Malgré l'aspect pataud, cet animal est un redoutable prédateur puisque l'ensemble des otaries à fourrure du cap qui vivent sur les côtes sud-africaines et namibiennes ingurgitent chaque année plus de poissons que l'activité de pêche des 2 pays réunis. Loin de ces considérations, nous nous régalons à observer ces mammifères, un tableau en perpétuel mouvement. Non loin de là, rôdent deux chacals, en repérage de quelques nouveaux-nés pour un prochain festin.
la colonies de Cape Cross est exclusivement composée de femelles et il nous faudra revenir pendant la période de reproduction (fin novembre – début décembre) pour voir les mâles jusqu'à cinq fois plus gros sortir de l'eau. Pendant cette courte saison, la communauté dépasse la centaine de milliers d'individus. Toute une ville sur quelques hectares...

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