les fumées du Bromo et du Semeru
Par dorian le dimanche 31 août 2008, 09:10 - TDM2-Indonesie - Lien permanent
Depuis que j'ai atterri à Bali, une image de carte postale revient sans cesse au point de hanter ma curiosité. Une curiosité qui a migré vers un désir obsessionnel qui se définirait comme ceci : il s'agirait d'un amoncellement chaotique de plusieurs volcans aux proportions parfaites posés dans une impressionnante caldeira. Le sol de cette caldeira serait tapissé d'une mer de sable et des fumerolles déchireraient ses airs. Pour parfaire le rêve, un océan de nuages encerclerait ce chaudron que le soleil naissant caresserait de ses rayons bienveillants. J'ai vécu ce rêve.
La caldeira se nomme Tengger et les protagonistes volcaniques, Bromo, Batok, Kursi et Semeru. La nature dans toute sa splendeur. Départ depuis le village de Semero Lewang, nous nous levons à 4h et descendons dans la caldeira. Nous parcourons la mer de sable dans la nuit brumeuse jusqu'à la base du Bromo. 253 marches terminent la courte randonnée et nous propulsent sur l'arrête du cratère. L'aube dissipe le voile obscur et les premières formes apparaissent. Nous avons quitté la terre pour un voyage express sur la lune. Nous décrivons le tour du cratère qui rejette continuellement ses vapeurs nocives. Au loin, le Semeru tousse à intervalle régulier. Un nuages cotonneux qui fuit des profondeurs torturées de la terre. Notre ronde se termine face à l'escalier. Unique manifestation humaine dans une terre qui ne lui est pas dédiée.
Après avoir vécu l'activité volcanique de l'intérieur, C'est ce panorama de carte postale décrit et admiré maintes fois que nous voulons atteindre. Un unique but à notre réveil qui se résume à cette courte phrase : « assister au lever de soleil depuis le Penanjakan ». Du haut de cette colline, la nature nous réserve une belle surprise en modelant une nouvelle forme de magie. Perfection visuelle qui occulte tous les autres sens. L'instant de quelques heures, nos yeux ont carte blanche. Tenter de décrire l'indescriptible. Graver quelque chose d'impalpable. Les sommets de la veille n'ont pas bougé, seul l'angle de vue a changé. Et ce qu'on a vécu ? Une apothéose sensorielle.
Commentaires
Toutes ces photos me donneraient presque envie de te rejoindre ... mais en réfléchissant bien je crois que je vais attendre encore un peu d'apercevoir la mer en photo !! c'est signe de détente, de repos et non pas de longue randonnée fatigante et c'est mieux pour moi
gros bisous et profite bien de tout ça
que de belles photos, ça parait presque irréel !!!!! décidément tu nous en mets plein les yeux....
Il faut dire que ça fait déjà deux jours que l'on ne s'est pas vu...
Pour moi ce soir, c'est petite soirée tranquille chez ta chérie devant la star ac, c'est du sérieux... j'assume totalement mais pour tout te dire on ne regarde pas trop mais par contre qu'est ce qu'on papote...
Sur ce je te fais de gros bisous et te dis à bientôt, régale toi bien
Coucou Aline, Je tâche de rattraper le retard sur les billets du blog – j'en suis pas loin. Je découvre une nouvelle philosophie de vie sur Fidji, faite de sourires, d'ambiance détendue et de rugby. A ce propos, dis à Michaël que le hasard des rencontres a fait que j'ai mangé avec le frère de Gabriele Lovobalavu (joueur du RCT), ça m'a fait bizarre de voir un poster du RCT à plus de 20000km de la maison au fin fond d'une petite île, à 20h en ferry de l'île principale. En tout cas, il m'a reçu comme un roi ! Bises à toute la famille.
Coucou ma chérie, quelle mauvaise langue a dit que je ne répondais pas à tes commentaires ? Quand je ne suis pas sur Internet à chatter avec toi, c'est parce que je suis à la recherche de la plage ultime. Une couche de sable blond frangée de cocotiers et baignée d'eau turquoise. J'en ai trouvé plusieurs mais y'a plus de 20 heures d'avion pour y arriver. Pourquoi aller si loin alors qu'on a la plage des Sablettes à deux pas ? En plus ils ont même pas de glaces Hägen Dasz.
Gros bisous.