Rizières, temples et cocotiers
Par dorian le samedi 16 août 2008, 21:22 - TDM2-Indonesie - Lien permanent
Nous quittons notre vie dorée au bord de la plage pour assister à un spectacle traditionnel balinais « la danse de barong ». Une représentation théâtrale qui dépeint la lutte du bien contre le mal, Barong contre Rangda. Un déballage de costumes à paillettes, de monstres fabuleux et d'acteurs convaincants sous fond de croyances ancestrales ; le tout envoûté par une musique légère. En fin de journée, nous rejoignons le temple de Tanah Lot construit à flan de falaises. Un coucher de soleil qu'on voit habituellement sur les cartes postales des boutiques de souvenirs. Le ciel se couvre de teintes de braise et le temple ressort en ombre chinoise. Les appareils photos crépitent tandis que la nuit referme le spectacle. Sur le chemin du retour, une énorme chauve-souris se repose à côté d'un stand de souvenirs lorsque un autre touriste vient observer l'étrange animal. Nos yeux se croisent, un regard clair et profond qui me semble familier. Mon attention se concentre tout à coup exclusivement sur cet inconnu. Un crâne rasé, un accent américain, un look de surfeur. J'y suis. Mon esprit se décante. A moins d'un mètre, séparé par un curieux animal, en toute simplicité, il s'agit de Kelly Slater, légende vivante du surf moderne et octuple champion du monde. Jo ira lui serrer la main en demandant confirmation. La coupe du monde de surf se déroulait à Bali, 15 jours auparavant ce qui explique sa présence. 2 jours après avoir débuté le surf, on rencontre la plus grande star de ce sport. Inoubliable ! Le destin peut-être...
Chargés d'émotions, on se dirige vers Ubud au centre de Bali. On va traquer les chauve-souris au cas où la légende du surf réapparaitrait.
A côté de ses plages paradisiaques, Bali abrite une végétation luxuriante. La relaxante ville d'Ubud est un bon pied à terre pour partir à sa rencontre. Des bananiers éparpillés se détachent des rizières en terrasse où un système ingénieux d'irrigation garde chaque parcelle sous une nappe d'eau chatoyante. Des cocotiers bordent le sentier et brossent les paysages d'une teinte exotique.
Au cœur de la ville, nous rendons visite aux singes de la forêt éponyme. Tantôt joueurs, tantôt espiègles, tantôt agressifs, ils ont fait de cette forêt leur territoire. Dès l'entrée franchie, ça grouille de ces petits êtres aussi agiles sur 2 pattes que sur 4. Ils viennent chercher une banane dans la main d'un touriste avant de grimper à un arbre pour protéger le maigre butin amassé.
Les activités et sites à voir ne manquent pas aux alentours d'Ubud, nous enchaînons une série de temples et édifices religieux. Délaissés ou encore fortement pieux, tous ces lieux sont les témoignages de l'architecture, du style et du mode de vie balinais. Une île indonésienne particulière car en plus d'être la plus touristique, elle est la seule à être majoritairement hindouiste.
Nous passons d'un temple à l'autre dont les noms alambiqués ont été raturés dans ma mémoire par trop d'informations visuelles, sonores et spirituelles que mes sens ont reçus. L'architecture de ces constructions restera malgré tout imprimée dans nos esprits et nos cartes mémoires comme souvenir d'un itinéraire heureux au cœur de Bali.
Notre tournée des temples s'achève sur une montagne mythique vénérée par les balinais, le mont Batur. Car l'aura et la ferveur religieuse ne meurt pas lorsque les portes des temples se ferment.
Commentaires
merzzzi de nous faire partager tes aventures...ça donne envie sauf pour le saut à l'elastique!!!!!
bizzzz
dubec's family