paroles du bout du monde

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TDM2-Afrique du sud

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dimanche 3 août 2008

trop court séjour à Tsitsikamma

Le périple touche à sa fin et malgré tous les beaux paysages que nous avons vu pendant ces presque 2 mois, l'envie insatiable d'en vouloir plus, d'aller à la rencontre de terres inconnues, nous démange toujours autant. Et pendant cette escapade africaine, une des composantes du voyage que nous avons involontairement négligée a été la randonnée. Élément essentiel pour vivre au rythme de la nature et des hommes qu'on croise au détour d'un sentier et qu'on interpelle parfois pour partager une tranche de vie.
L'otter trail dans le parc national de Tsitsikamma - un sentier côtier de 5 jours - a de quoi nourrir quelques regrets. Nous marchons seulement 3 heures sur ce tracé et le désir d'avancer plus loin se ressent. Dans l'océan, en contrebas, une colonie de dauphins jouent avec les vagues joliment arrondies. De rares apparitions de baleines à bosse forcent la halte ; nous admirons leurs puissants jets d'eau qui fendent la surface. Elles vont et viennent sans se soucier des badauds assis sur les rochers. Badauds nous resterons jusqu'à notre retour au parking.

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Après les paysages côtiers, nous nous dirigeons vers le pont Bloukrans. Un pont quelconque que des milliers de véhicules empruntent chaque jour. Mais sous l'activité routière, entre deux blocs de béton armé, le pont atteint son heure de gloire. Un titre mondial à la clé, celui de saut à l'élastique le plus haut du monde. 216 mètres de pure adrénaline.
La marche d'approche, avec la sensation d'avoir les pieds dans le vide, campe le décor. Puis on débouche sur une large plate-forme bétonnée. Des rambardes sécurisent tout le périmètre sauf à un endroit... Raccourci pour rejoindre le bas de la vallée. L'attente semble interminable et quelque peu stressante en voyant le visage des autres fous équipés d'un harnais. Mon tour arrive. On m'équipe et me positionne sur le bord du parapet avec les orteils qui dépassent. C'est haut... Très haut. Sentiment masochiste d'avoir payé très cher pour me trouver dans cette situation inconfortable. Les bras tendus, le souffle court et le regard dirigé vers l'horizon. Je me jette. La chute semble interminable, décharge d'adrénaline maximale. Quelques secondes uniques de plaisir indescriptible.

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jeudi 31 juillet 2008

randonnée au Lesotho

Depuis notre retour en Afrique du sud notre parcours a sillonné principalement la province du Kwazulu-Natal. Cette région, dont sont originaires les zoulous, collectionne des joyaux inestimables sur terre ou dans l'eau. Pour achever notre panorama du Zululand, nous quittons le littoral pour les hauteurs du Drakensberg. Un chaîne de montagnes partagée avec le Lesotho. Un pays complètement ceinturé par l'Afrique du sud. Le Sani Pass au sud du massif sonne bien. Nous partons à sa rencontre mais pour l'occasion nous laissons notre voiture au bas de la vallée pour un 4x4 bien plus adapté. Les virages en épingles à cheveux dessinent une piste qui zigzague en montant dans la vallée. Les roches proéminentes constellent le parcours. L'habitacle du tout-terrain balance de tous les côtés. 40 minutes pour couvrir 8 kilomètres. Le poste frontière du Lesotho clôt l'ascension. Une lande désolée balayée par un vent qui nous gifle le visage.
Nous débutons notre courte randonnée jusqu'au pic d'Hogson. Un promontoire avec une vue à 360°. En contrebas, la piste qui fend la vallée jusqu'au Sani Pass, tout autour la roche stérile et découpée du Drakensberg. Unicolore, massive et immobile. On se sent loin de la profusion de couleurs, de la vivacité et de la délicatesse du récif corallien qui nous servait de décor quelques jours plus tôt. Ainsi se résument les extrémités du Kwazulu-Natal. Un jour à bronzer au bord de l'eau et le lendemain à s'emmitoufler chaudement pour lutter contre le froid de la montagne.

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mardi 29 juillet 2008

entourés par les requins-taureaux

On pensait que nos émotions sous-marines étaient usées, qu'on avait tout vécu lors de notre séjour à Sodwana Bay quelques jours plus tôt. On croyait qu'il était nécessaire de changer d'air et de décor avant de remettre la tête sous l'eau. Vivre un peu sur ses souvenirs et s'émerveiller devant de nouveaux horizons, délaisser le bleu de l'océan pour la roche des montagnes ou l'ocre de la savane. On se trompait.
Ca se passe à Umkomass. Au large de ce village tournée vers l'activité sous-marine, le récif d'Aliwal shoal. Premier rendez-vous à « cathedral », une grotte dont le plafond s'est effondré ouvrant un puits de lumière naturel. Un cône azur qui éclaire la plus belle séquence sous-marine qui m'aie été donné de voir. Les genoux posés sur le fond sablonneux, les coudes appuyés sur une roche. 25 mètres de profondeur, le temps n'a plus d'importance tant l'instant est insondable. Des ombres tournoient devant une aquarelle aux teintes marines. Des silhouettes familières si détestables et si captivantes. Le danger devient soudainement anodin. Certaines silhouettes se rapprochent, exhibant leurs yeux de prédateur et leurs dents mal ajustés.
Face à face avec un requin-taureau.
Ses compères continuent à tournoyer, virevolter. 50, 80 ou 100, le nombre importe guère. Le bruit de mon détendeur entrecoupe le monde du silence et le glissement furtif de ces somptueuses créatures. Je plane, narcosé, drogué, enivré par ce paradis fugace. Il faut pourtant se décoller de cette pierre et remonter lentement le long du récif. Mes yeux ne veulent plus se détourner. L'esprit flotte toujours devant la grotte pour poursuivre le rêve. Je repasse en boucle la courte vidéo volée au monde aquatique et je me replonge dans le tableau de « cathedral ». Je frissonne encore... J'ai tellement envie d'y retourner...


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On remet la tête sous l'eau pour une plongée moins féroce et plus colorée. L'esprit toujours cramponné aux habitants de « cathedral ».

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Pour cesser d'associer la côte est sud-africaine avec le récif corallien, nous nous immergeons sur l'épave du Produce. Tôles éventrées et tubes concrétionnés définissent les contours de cet ancien navire qui gît à trente mètres sous l'eau. Une belle épave où les autochtones se nomment Brindle bass, une mérou qui peut dépasser les 400 kilos. Dans les recoins sombres des superstructures, nous observons quelques spécimens immobiles. On s'approche un peu trop près et la masse imposante se met en mouvement. Communion intime avec l'environnement merveilleux d'Aliwal Shoal. Et pour ceux qui n'ont pas encore été tentés ou convaincus par l'univers sous-marin, une dernière série de clichés pour accompagner ces mots.

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