Ca y est la petite famille est arrivé pour un mois de péripéties chinoises. Dans le bus public qui nous emmène vers la gare routière de Liuliqiao, les chinois sont intrigués de voir une bande d'étrangers équipés de lourds sacs à dos transitant dans ce type de transport. La gare routière est toute récente avec un hall d'attente immense. La vente de billets est au premier étage et le rez de chaussée est digne d'un aéroport avec les différents voyageurs qui attendent, confortablement assis devant la porte d'embarquement.
Direction Datong, dans la province du Shanxi. Petite ville chinoise de 3 millions d'habitants. A notre descente du bus, des chauffeurs de taxi s'excitent. L'un d'entre eux nous dépose devant un hôtel et nous propose de décharger les sacs dans les chambres et de filer vers le site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco de Yungang, à 20km de Datong. Marché conclu.
Au loin, on contemple une courte falaise vaguement érodée de cavités. Ces orifices sont en fait des grottes dans lesquelles chaque centimètre carré a été sculpté. Une trentaine de grottes accessibles contenant un nombre impressionnant de 50000 bouddhas.

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De quelques centimètres à plusieurs mètres, le personnage ventripotent est représenté sous toutes ses formes. L'excès de zèle des sculpteurs à la grandeur de bouddha atteint son apogée dans les grottes 5 et 6.

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Le regard s'accroche sur des détails, sur des reliefs colorés, sourit face à l'ingéniosité utilisée par les sculpteurs pour remplir les espaces. Dans chacune des grottes, un patchwork de bouddhas iconifiés tapissent toutes les infractuosités, ceinturant un autel de pierre ou un bouddha principal aux dimensions proportionnelles à la taille de la grotte.

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Bon coup de stress le soir dans Datong. Ne voyant pas arrivé nos parents à l'hôtel partis faire une balade nocturne dans la ville sans argent et sans connaître le nom de l'hôtel, nous avons décidé avec Laureline de prendre un taxi et de quadriller la ville. Pendant près d'une heure nous avons balayé tous les grands axes, s'arrêtant de temps en temps près d'autres taxis pour demander s'ils n'avaient pas aperçu 2 étrangers. Un coup de fil salvateur depuis un grand hôtel nous rassurera. C'est une fourgonnette de la police qui les ramènera à notre hôtel. Happy end après cette virée nocturne.