paroles du bout du monde

Au petit matin, j'essaie tant bien que mal de communiquer avec la jeune mamie russe qui m'héberge. Elle m'explique comment me rendre à Pouchkine et Pavlovsk situé à 25km au sud de Saint-Pétersbourg. En résumé, marche jusqu'à la place Sennaya puis métro jusqu'à la station Moskovskaya puis minibus jusqu'à Pouchkine.
Elle avait simplement omis de me préciser le numéro du minibus ! Il y en a une vingtaine de différents autour de la place à la sortie de la bouche de métro ; ajouter le fait que personne ne pite un mot d'anglais et j'ai failli me retrouver à la case départ. Après une heure de galère, je trouve que le bus 287 va à Pouchkine et les 286 et 299 vont à Pavlovsk (4km au sud de Pouchkine). Je répète plusieurs fois le mot Tsarkoïe Selo, le conducteur hoche la tête et me dépose un demi-heure plus tard devant le parc en question. Calme et sérénité reignent autour de l'étang et les péripéties du transport sont vite oubliées. la promenade est agrémentée par quelques jolis édifices tels que ponts, pavillon chinois, fontaine et la pyramide où Catherine II enterrait ses chiens. Le joyau des lieux est le palais de style baroque de Catherine dont voici quelques clichés.





Après plusieurs heures passées dans ce complexe, je me rends à Pavlovsk à 4km au sud. Un chemin piétonnier longe la route principale depuis le Tsarkoïe Selo jusqu'à Pavlovsk. Je rentre dans le parc par l'entrée face à la gare ferroviaire. Cet immense parc est une pure merveille. Harmonieusement dessiné, on se croirait dans une petite forêt où les chemins de terre invitent à la promenade. On peut y louer des vélos ou des barques pour découvrir autrement le parc. En haut d'une butte se dresse le grand palais tout de jaune vêtu.



La journée s'achève et c'est en train que je rentre sur Saint-Pétersbourg.
Le lendemain, le temps est pluvieux et venteux. Je marche plusieurs heures dans Saint-Pétersbourg entrecoupée par la visite de la forteresse Pierre et Paul, des cathédrales Saint-Isaac et Notre-Dame-de-Kazan et du jardin d'été. Un vrai bonheur.





À 0h40 je prends un des trains de nuit qui se rend à Moscou. Aaaaah, un avant-goût du transsibérien !