paroles du bout du monde

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mardi 12 août 2008

Découverte du surf à Bali

De nombreuses heures de vol, pas mal d'attente, 2 compagnies aériennes différentes, je pose le pied à Denpasar, la bouillonnante capitale de l'île de Bali. L'énumération des 4 lettres de ce bout de terre annonce pour beaucoup des vacances idylliques sur une île paradisiaque. Ma petite famille me récupère à l'aéroport avec un grand sourire. Presque 2 mois qu'on ne s'est pas vu. Mais tout semble être passé si vite. Nous négocions un bemo (van local) pour filer vers le quartier Legian. L'ensemble des quartiers Legian et Kuta rassemble une grande quantité de touristes et de toute l'économie afférente. Succession d'hôtels, restaurants, agences de voyage, boutiques d'artisanat et d'articles de surf. L'envie est trop tentante. Des années que Jo et moi rêvons de vagues déferlantes, de tubes et de glisse. Faire corps avec l'océan. Seul avec sa planche pour caresser l'élément. Bien plus qu'un sport, les passionnés le considère comme un philosophie de vie. Peut-être sera-t-elle notre dans quelques heures après notre séance d'initiation. Sur la plage, tous les 50m, des stands offrent des planches à louer. Longboard, mini-malibu ou thruster, on apprend vite les termes. Nous réservons un cours de 2 heures. Répétition sur la plage où notre moniteur nous décompose les mouvements pour se dresser. Puis planche sous le bras nous marchons gaiement vers les vagues. Une série de conseils plus tard, une sensation particulière teinté de plaisir pur m'envahit. Je tiens debout sur la planche ! Le chemin est encore semé d'embûches avant de tourner dans les vagues géantes mais la joie de glisser est bien là, comme une évidence.

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Mais l'apprentissage sera encore long, très long... Car avant de faire la une des magazines de surf, nous nous sommes inscrit pour le concours de la plus belle gamelle.

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Armelle et Magali nous rejoignent à leur tour et l'équipe est au complet pour 15 jours de péripéties balinaises. Tendres retrouvailles.
Pour prolonger la vie douce et dorée de Kuta, nous partons visiter le sud de l'île. Balangan, Dreamland ou Padang-Padang, frangés de cocotiers ou bordés de falaises. Un point commun traverse ces bandes de sable clair arrosé par de jolis rouleaux où surfers et body-boarders se disputent l'exclusivité d'une vague. Un leitmotiv revient sans cesse. Bouche bée, Notre regard ne se décolle plus de ces étendues paradisiaques, terre promise des stressés du vacarme citadin.
Nos yeux décryptent les vagues au loin. Il ne nous manque plus qu'une planche...

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En fin de journée, nous visitons le temple d'Uluwatu. Sanctuaires de singes plus ou moins agressifs avec la fâcheuse tendance à attraper tout ce qui dépasse des poches. Le soleil descend à l'horizon, nos regards sautent de l'océan au ciel rougeoyant. Le crépuscule emporte les derniers rayons de cette merveilleuse journée.

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lundi 16 juin 2008

D'un cap à l'autre

10 heures de vol pour sauter d'un hémisphère à l'autre. Je m'endors à Londres et me réveille au pays de Nelson Mandela. Tandis que l'avion s'approche de la piste, les empilements de tôles ondulées et de bois difformes façonnent une ville de fortune. Des bidonvilles s'étirent sur des hectares et renvoient une image d'une triste réalité ; les enjeux d'un pays qui, chassant les vieux démons de l'Apartheid doit s'affairer à combler les disparités entre deux univers - celui de l'opulence et celui du manque - qui se juxtaposent sans jamais se regarder, ni s'affronter.
Les évènements récents causant la fuite de hordes d'immigrés zimbabwéens ne me rassurent pas tandis que je pose le pied sur le sol africain. Je débarque dans un petit aéroport en cours d'agrandissement - Bienvenue à Cape Town. Je charge mon sac, prends quelques renseignements auprès de l'office de tourisme avant de sauter dans un taxi collectif qui me dépose dans le guesthouse où j'ai rendez-vous avec mon frère et son pote Ronan.
On loue une Opel Corsa qui nous accompagnera pendant notre épopée africaine. Et notre première sortie porte un nom au combien mythique pour des générations de navigateurs et d'explorateurs : le cap de bonne espérance. Vasco de Gama fut le premier à ouvrir la voie maritime avec les Indes en contournant l'Afrique et, non loin du promontoire rocheux, une croix a été érigée en hommage au grand navigateur qu'il était. Le long de la route, de petits ports de pêcheurs agrémentent la balade. Vents et mauvais temps sont souvent le quotidien de ces marins intrépides.

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Notre route s'arrête au bout de la péninsule. Bienvenue à Cape point, un monticule acéré coiffé par un phare. Un funiculaire affranchit les plus paresseux de la montée à pied. Au-delà du repère lumineux, des millions de mètres cubes d'eau nous séparent de l'Antarctique, le continent blanc.
Sur notre droite, à une centaine de mètres de Cape point, l'écume s'échoue sur le cap de bonne espérance. Et pour les marins, le signe de la fin du « cap au sud ». Bâbord toute ! Encore quelques miles et la remontée du continent africain pourra être engagée. Le cap de bonne espérance n'est pourtant pas le point le plus au sud de l'Afrique puisqu'il est détrôné par le cap Agulhas mais il est bien plus représentatif dans le changement de route que prenaient et continuent à prendre les bateaux.
Le vent nous arrache les derniers cheveux qu'il nous reste mais la vue des falaises vertigineuses de Cape point vaut quelques minutes de lutte contre Eole.

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Sur le chemin du retour, on fait une pause à Boulders beach, où quelques familles de pingouins ont élu domicile. Pas simple de les approcher. Alors, on s'assoit sur un rocher et on se délecte de ces instants.

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En soirée, on discute avec des zimbabwéens, congolais et sud-africains qui malgré la tension politique de leurs pays respectifs partagent une certaine joie de vivre. Ainsi s'achève ma première journée de mon tour du monde, bien loin de l'appréhension que j'avais en arrivant ce matin... Une journée qui sonne le prélude de 2 mois d'aventures africaines entre déserts, safaris, rencontres et un mode de vie détendu que seule l'Afrique peut offrir.

mardi 4 décembre 2007

Dans la douce capitale argentine

J'arrive en Argentine avec quelques clichés en tête : football, tango et viande. Mes premiers pas dans Buenos Aires vont me prouver qu'un voyage en Argentine ne se limite pas à ces 3 mots.
Pourtant, c'est vrai qu'ici le football est une religion et que Diego Maradona est une légende vivante. A ce titre, j'ai vite appris qu'il fallait occulter son nom et l'appeler "El Diego". C'est vrai aussi qu'une partie de Buenos Aires vit au rythme des milongas où on peut regarder ou apprendre à danser le tango argentin. Une danse sensuelle et complexe. C'est toujours vrai, qu'on peut se régaler d'un pavé de rumsteack qui fait les trois-quarts de l'assiette sans débourser plus de 5 euros. Mais ce n'est pas pour ces clichés-là qu'on aime Buenos Aires mais pour son ambiance festive, vivante et épicurienne. Pour ses habitants souriants et accueillants. Je n'ai pas trop l'âme citadine mais j'aime Buenos Aires.
Une après-midi, je me rends au stade de la Bombonera pour partager la passion dévorante des supporters de Boca Juniors. Une atmosphère électrique où les gradins tremblent et les chants résonnent.

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J'erre dans les quartiers de San Telmo et de Micro Centro où se mêlent architecture européenne et gens pressés. Je m'évade un peu plus loin pour une marche colorée dans la ruelle emblématique "El caminito" du quartier de la Boca. Un concentré de culture argentine.

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En attendant de partir pour les chutes d'Iguazu au nord-est du pays, je m'en vais savourer un bon steak au poivre. Un plein de protéines nécessaire pour vivre intensément un voyage en bus de 20 heures.

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