Un moyen de déplacement amusant a été développé à l'entrée du parc national d'Abel Tasman. Afin de se rendre à différents points du parc, il existe les aqua-taxis. Nous grimpons à bord d'un, le conducteur se transforme pour quelques minutes en manipulateur de tracteur et nous mène à la mise à l'eau. Il désolidarise le bateau et nous rejoint à bord.
La course est ponctuée d'explications sur le parc et d'observation d'animaux. Dauphins et pingouins bleus nagent autour du bateau pendant que des phoques se prélassent sur des roches humides. Que rêver de mieux pour une entrée en matière ? Nos regards filent le long des nombreuses plages désertes qui parsèment la côte et promettent de belles heures de marche.
2 heures de bateau et nous voilà arrivés à Totaranui où nous chargeons les sacs et commençons le trek. Le sentier est parfaitement délimité et offre des panoramas incroyables sur ces plages de sable ocre balayés par une mer d'un bleu endémique.
Nous quittons le chemin pour marcher sur une plage avant de replonger dans les intrications de la nature accueillante. Les fougères arborescentes nous dominent tandis que les plages en croissant de lune se perdent dans les profondeurs du sentier côtier. De nombreux visiteurs ont préféré le kayak comme moyen de découverte. De notre côté, nous devons attendre que la marée soit basse pour continuer notre parcours. Chacun se déchausse, et souliers à la main nous parcourons ce bout de sable mouillé que l'océan nous offre pour quelques heures avant de reprendre possession de ses terres. Le sentier présente peu de difficultés, il n'empêche que nous prenons un grand nombre de pauses - principalement lorsque le chemin s'évase sur une belle plage immaculée.
Nous plantons la tente dans un campement réservé. La marée commence à remonter et transforme notre lieu de repos en une prequ'île isolée que seuls quelques oiseaux et les vagues lointaines enrôbent d'une douce mélodie.
Le lendemain matin, les sacs empaquetés nous repartons frotter nos semelles dans ces décors idylliques. Le temps glisse, les images s'imprègnent. Un authentique bonheur. Nous ne reviendrons peut-être jamais ici, alors on vit ces instants comme s'ils étaient uniques. Et puis si on devait les revivre, on se redirait la même chose mais peut-être qu'on troquerait nos chaussures pour une paire de pagaies et un kayak.
Keyword - plages paradisiaques -
jeudi 8 novembre 2007
Les plages oubliées d'Abel Tasman park
Par dorian le jeudi 8 novembre 2007, 19:23 - TDM-Nouvelle-Zelande
vendredi 26 octobre 2007
Sur la baie de Phang Nga en bateau longue-queue
Par dorian le vendredi 26 octobre 2007, 22:49 - TDM-Thailande
Krabi est un petit port tranquille sur la mer d'Andaman qui se transforme en frénétique marché de nuit au crépuscule. On peut passer plusieurs jours ici pour se relaxer et rayonner vers différentes îles et plages environnantes. Nous réservons un tour organisé pour la baie de Phang Nga dans une des agences de tourisme qui s'égrainent le long de la rue principale. La baie de Phang Nga est la réponse thaïlandaise en miniature à la superbe baie d'Ha long vietnamienne.
Au matin suivant, le minivan passe de guesthouses en guesthouses pour récupérer un mélange hétéroclite de touristes. Nous nous arrêtons brièvement dans un temple creusé dans une grotte. Des nuées de singes sautent de branches en branches et viennent cueillir sauvagement bananes et cacahuètes que leur tendent les touristes. Le ventre rempli, les quadrumanes aggripent les lianes et repartent dans les hauteurs de la colline.
Quelques kilomètres plus loin, nous troquons le minivan pour un bateau longue-queue. La marée basse dévoile les racines labyrinthiques des palétuviers. Des racines entremêlées qui transforment les berges en une mangrove impénétrable. Nous nous arrêtons au village flottant de Pianyi où nous déjeunons.
En début d'après-midi, la digestion se fait sur de petits kayaks pneumatiques. Nous empruntons des grottes que la marée basse a rendu accessible pour déboucher dans des sortes de puits. Des cavités à ciel ouvert au centre d'un pic de pierre. Au milieu de ces longues cheminées rocheuses creusées par le temps, nous ne percevons plus les moteurs tumultueux et les cris. Nous vivons quelques instants uniques de tranquilité dans un endroit secret avec la sensation bizarre qu'offrent ces lieux retirés. Le sentiment d'être un pionnier, le premier à découvrir cet endroit mystérieux et reposant. Oublié les hordes de touristes qui viennent balader dans les mêmes lieux ; les orifices sont tellement nombreux que chacun peut profiter de "son" lac avec accès réservé.
Nous reprenons la barque pour nous rendre sur l'île surnommée la James Bond Island depuis qu'elle a servi de décor pour une scène du film Goldfinger. Un clou géant et unique perfore la baie. Une image grandiose mais le lieu est surchargé de touristes qui nuisent à la sérénité de ce bout de terre isolé.
Une journée riche en évènements et en beaux paysages même si la forte concentration touristique gâchent quelque peu le plaisir.
C'est ainsi que nous retournons à Bangkok par bus de nuit pour passer une dernière nuit dans la capitale. 15 jours se sont écoulés entre tuks-tuks, plages paradisiaques et poissons tropicaux. Le temps est passé beaucoup trop vite. C'est toujours ce qu'on dit quand on a apprécié ce qu'on vient de vivre.
jeudi 25 octobre 2007
Plages paradisiaques sur l'île de Koh Phi Phi
Par dorian le jeudi 25 octobre 2007, 23:47 - TDM-Thailande
D'abruptes parois rocheuses sur lesquelles dégoulinent une nature dense et verdoyante. Des langues de sables entrecoupent la roche pour former de superbes baies.
L'île de Koh Phi phi est en fait formé de 2 îles : Phi Phi Don et Phi Phi Leh.
Phi Phi Don se caractérise par deux croissants de sables reliant les deux pointes de l'île et formant une sorte de grand "X" dans l'immensité bleue. Phi Phi Leh, quant à elle, est une zone protégée et il est impossible d'y séjourner. Elle abrite plusieurs grottes dans lesquelles des hirondelles viennent construire leur nid qu'elles confectionnent avec leur salive. En escaladant des échelles de bambous, certains villageois vont cueillir ces nids au péril de leur vie. Des nids réputées pour leurs vertus aphrodisiaques qui entrent dans la composition de soupes chinoises. A 2500 euros le kilo, ces nids sont considérés comme trésor national et les entrées des grottes sont gardées. Phi Phi Leh est aussi célèbre pour avoir servi de décor au film "La Plage" et regorge de nombreux lieux pour plonger en bouteille ou avec un masque et un tuba.
Les fonds marins donnent la réplique aux ravissantes plages. Des entonnoirs de coraux, des gorgones rouge se déploient et prolongent la roche, tandis qu'anémones et bénitiers géants tentent de s'y accrocher. Algues et mousses luttent pour occuper les derniers parcelles restantes. Les coraux mous dansent au gré des courants et cachent des nuées de poissons-ange et poissons-papillon. Près de la surface, le poisson flute erre en solitaire tandis que la bataille fait rage proche du fond pour quelques bouts de coraux.
Les poissons-perroquet brisent le corail et les poissons-clown nagent frénétiquement parmi les anémones. Dans les interstices rocailleux, diodons et poissons-coffre se déplacent maladroitement. Tortues, requins pointe noire et rascasses volantes complètent cette aquarelle sous-marine.
Tous les jours, ce même rituel qui se change en plaisir immense : accrocher le masque et partir à la découverte du royaume sous-marin. Un royaume grisant dont on tombe amoureux un peu plus à chaque plongée.
page 4 de 4 - billets suivants »
Derniers commentaires
par Ana et Nico
Plongée sur l'épave du Rainbow...
par les cailloux
sur les eaux du lac Atitlan
par alaindyvonne
sur les eaux du lac Atitlan
par dorian
la rivière de lave du volcan...
par dorian
un cité maya dans un écrin de...